Pensez à lire les épisodes précédents dans l'ordre afin de vous faire une véritable idée de notre périple et à vous abonner à ce blog pour ne pas rater les épisodes au moment de leur mise en ligne, et les photos qui les illustreront !!
Départ de bonheur de Porec sans y visiter l'église classée car nous souhaitons vraiment partir pas trop tard et rallier Venise. Sans douche non plus car en plus de leur sous-nombre et de leur conception comparablement affreuse à celles de Plitvice, elles ont une hygiène et une odeur absolument exécrables !
Petite pause carburant avant de partir de Croatie pour écouler nos dernières Kuna.
Après seulement quelques minutes de route, notre GPS nous affiche un bel écran strillé de noir et de blanc, avec impossibilité de le redémarrer ou d'en tirer quoi que ce soit ... Nous voila donc partis en direction de Trieste, sans carte d'Italie et sans GPS ... Nous passons la frontière Croato-slovène non sans que Laetitia fasse mine d'avoir quelque chose à cacher puisqu'elle descend de la voiture précipitamment juste avant le poste frontière ... pour poster nos cartes postales in-extremis ! Alors que nous nous attendions à un gros contrôle pour la sortie du pays, les agents présents ont à peine regardé nos cartes d'identité, même pas vérifié les papiers des chiens, ... Bref, beaucoup moins regardants que les hommes aux mines patibulaires de notre entrée en Croatie. Laetitia a même vue une très jolie douanière ... que je n'ai même pas remarquée stressé par le risque de contrôle de mon matériel photo ! Comme quoi j'ai aussi des passages à vide ... Côté Slovénie, idem, un petit coup d'œil sur les cartes d'identité et puis basta !
Nous enchainons alors avec la frontière Slovéno-italienne, beaucoup plus simple puisque sans contrôle : merci l'Europe !
Arrivés aux alentours de Triste, nous décidons de ne pas prendre le risque de nous perdre et décidons de continuer direction Venise. Nous faisons une halte pour acheter une carte d'Italie au cas où, et nous arrivons enfin à destination ... avec un GPS qui une fois vidé de sa batterie, accepte de redémarrer avec un joli "Bienvenue ! Premier démarrage TomTom" ... Mais bien sur ... Au moins, il va pouvoir se rendre utile en nous trouvant un camping, car arrivés avec une journée d'avance, nous ne pouvons nous rendre à notre hôtel !
Le camping est très peu cher, l'un des moins chers depuis notre départ, avec ses 27€ pour la nuit (sans avoir déclaré les chiens). Il est plutôt calme malgré le passage des voitures, arboré à souhait, ... Nous y installons la tente, puis allons voir les tarifs du bus pour nous rendre à Venise, située à 8km de là. Nous constatons qu'il nous en coutera 10€ minimum (rien n'est dit sur le tarif des chiens) par voyage, soit autant que 24h de parking voiture. Nous prenons donc cette dernière pour nous rendre dans la ville.
Petit conseil pour se garer, allez au parking "Tronchetto", certes plus éloigné mais également bien moins cher (21€/24h contre 35€ à 72€ constatés à l'entrée de la ville). Même en prenant le petit train de Tronchetto à Venise (1€ /voyage /personne), vous resterez très souvent largement gagnant ;-)
Sur les routes, méfiez vous du sens des priorités made in italia !! En effet, Laetitia a eu une belle frayeur, car les italiens ne respectent pas du tout le céder le passage des voies d'insertion par exemple, et s'insèrent sans se mettre à votre vitesse pour autant. Ainsi, il ne sera pas rare d'être sur une route à 90km/h et de voir un italien arriver sur la voie d'insertion, tranquillou, et vous passer devant alors qu'il n'est qu'à 40km/h, charge à vous de freiner fort ou de l'éviter pour ne pas vous l'emplafonner !! Préparez vous donc à jouer du klaxon et de l'appel de phares !
Nous voici donc à Venise !! Après en avoir tant entendu parler, nous en être fait un portrait féérique, nous la découvrons de nos yeux vu ... et force est de constater qu'on est très loin du charme que l'on nous avait annoncé. Nous sommes tous deux assez déçus par cette ville aux façades délabrées, décolorées, décrépits ; aux petites rues malodorantes ; comme laissée à l'abandon par ses habitant en de nombreux endroits.
Nous parcourons donc un peu la ville, dubitatifs quant à ses charmes et sa magie, en restant sur la rue principale, dans le prolongement de la ferra via, afin de ne pas nous perdre car nous devons retourner le soir à la voiture. Laetitia reste néanmoins en admiration devant les magasins de masques vénitiens, tous plus beaux les uns que les autres.
Photos ici : Photos : Ici photos.
Nous nous apercevons rapidement que les bancs pour faire des pauses, et les fontaines pour faire boire les chiens sont rares et souvent loin des rues les plus fréquentées. Aussi, si vous cherchez l'un ou l'autre, n'hésitez pas à aller dans les ruelles pour les trouver.
Notez également que bon nombre de restaurants ajoutent à leur prix des frais de couvert, qui sont une somme forfaitaire par personne présente (souvent 2€), mais aussi que l'eau carafe n'existe pas et qu'il faut forcément prendre en bouteille. Ainsi, il n'est pas rare à 2 d'en avoir déjà pour 8-9€ juste pour être présent et avoir de l'eau. C'est important de garder cela à l'esprit si votre budget est serré, surtout que les frais de couvert ne s'appliquent pas en vente à emporter.
Sur le chemin du retour, à la nuit tombée, notre regard sur Venise change tout de même un peu, la baisse de la luminosité permettant aux façades abimées de laisser leur place à des jeux de lumière et de reflets sur l'eau assez agréables.
De retour au camping, si les femmes ont la chance d'avoir de vraies toilettes, les hommes doivent se contenter de chiottes trucs tout pouraves, sans poignée pour se tenir, et à l'odeur moyenne ... Bref, au dessus de mes forces, je me suis retenu plus de 12h pour que l'on trouve d'autres toilettes !!
