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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 23:32

Visitez vite mon article disponible

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 21:52

Je vous parlais il y a peu des Sony A65 et A77 et des diverses rumeurs qui les entouraient ... et bien les spécifications officielles des Alpha 65 et Alpha 77 sont enfin connues ! Voici donc la fiche technique et ce qui est à retenir des premières prises en mains pour les chanceux qui ont pu le tester !!

Je vous laisse tout d'abord regarder cette vidéo de présentation, superbe, avant de lire la suite de cet article !

 

 


 

A regarder en 1080p évidement !

 

Donc, reprenons ce que nous dit Sony de ce nouveau bijou. Je ne parlerai pas de l'A 65 ici puisqu'il s'agit ni plus ni moins d'un A77 bridé avec un boitier de moins bonne facture (à l'image du D5100 pour le D7000 chez Nikon).

 

A77_1.jpgL'alpha 77 apporte déjà une correction du principal problème qu'avaient les appareils Sony : l'autofocus ! Ce dernier passe en effet à 19 collimateur (rien de moins) dont 11 en croix (et oui, quand même) ! A titre de comparaison un Canon 5D Mark II, boitier coutant la bagatelle de 2000€ nu, n'en possède que 9 !! De quoi se faire plaisir en portrait comme en paysage. Mais non content de ce progrès, Sony nous gratifie, SLT oblige, d'un AF par détection de phase, bien plus performant, surtout en basse lumière, que les AF par contraste des réflexes des autres marques, Canon Nikon ou Pentax en tête. Ajoutons y le fait que la technologie SLT permet d'avoir un AF en continue, que ce dernier fonctionne avec autant de puissance en vidéo et qu'il dispose d'un mode de reconnaissance de forme permettant un suivi automatique du sujet même lorsque celui ci passe derrière un autre ou sort momentanément du cadre et je pense que vous aurez compris que cet A77 va devenir une arme de destruction massive sur les stades ou dans les sous bois et les affûts !!!

 

A77_2.jpgVenant de parler de la vidéo, bien que n'étant pour moi que de peu d'intérêt, je précise quand même que la prise de vue se fait jusqu'au full HD 1080p (oui, progressif) et jusqu'à 60images/secondes, ce qui laisse entrevoir de belles possibilités de ralentit lors du montage !

 

Revenons en aux photos, qui sont confiées à un capteur APS-C de 24MPixels laissant de belles perspectives de crop ou de détails sur les sujets un peu éloignés, boosté par un mode 12MPixels permettant de se contenter de cette résolution déjà fort honorable mais d'avoir un TéléConvertisseur 2x intégré sans dégradation de l'ouverture ni du piqué de l'image : les animaleux ou amateurs de photos lunaires apprécieront !

Toujours pour ce qui est de la photo, l'appareil offre une sensibilité grimpant à 16000ISO (je ferai un article quand les mesures de bruit seront publiées, mais les premiers tests semblent dire que la maitrise du bruit est excellente grâce au double traitement du processeur BIONZ nouvelle génération). Cette sensibilité sera extensible à 50ISO (enfin !!) mais aussi à 25600 par multivues pour une réduction du bruit assez hallucinante !

A77_3.jpgPour la cadence, vous pourrez monter jusqu'à 12i/s, là où le 1D mark IV de Canon, boitier à 8000€ et plus rapide actuellement n'offre que 10i/s à 16MPixels et sans AF continu pour garantir la netteté de la rafale, contrairement à l'A77 ! Photographes sportifs, préparez vous à être sérieusement décoiffés !

 

Afin de réduire encore les vibrations, en basse lumière ou en astronomie par exemple, il est possible de désactiver le 1er rideau physique. Ajouté au miroir fixe de la technologie SLT, c'est un gain appréciable !

 

Bien évidement, la stabilisation du capteur est toujours de la partie, permettant de gagner de 2.5 à 4.5IL ! Rien de moins, tout en étant optimisée pour la détection de filés ou la détection automatique de la mise sur trépied de l'appareil.

 

A77_4.jpgLe viseur électronique pour sa part passe à l'OLED avec contraste de 3500:1 avec rafraichissement UltraHaute Fréquence et double sa résolution (corrigeant ainsi la quasi totalité des problèmes des viseurs des A33/35/55 comme la persistance d'image, l'effet arc en ciel ou le manque de dynamique sur les scènes contrastées) tout en offrant la couverture à 100% des SLT et un grossissement digne des réflexes pro puisqu'il monte à 1.09, alors que l'écran arrière, pour sa part, passe sur une rotation sur 3 axes pour des prises de vue créatives dans toutes les positions !

 

Les modes créatifs ne sont pas publiés, avec les effets à la mode (miniature, toy camera, désaturation sélective, ...) mais aussi les panoramas 2D/3D automatiques, le HDR automatique jusqu'à 6IL, ...

 

Autres raffinements, la synchro flash jusqu'à 1/250e, l'obturateur qui culmine à 1/8000e, le boitier avec joints anti humidité et anti poussière renforcés par rapport aux déjà très convaincants joints de l'A700, des touches personnalisables à gogo, 2 molettes pour faciliter les réglages en mode manuel, un GPS pour le géotaguage automatique des photos, un contrôle des flash distants par le flash intégré, une prise secteur, une prise de synchro flash, correction automatique des défauts des objectifs Sony (AC, disto, ...), ............................... Seul petit regret, l'abandon du format Compact Flash si cher à mon coeur, au profit du SD et du MC.

 

A77_5.jpgUn grip est bien évidement prévu pour améliorer la prise en main, et le dernier bijou de Sony, pour ne rien gâcher, utilisera les mêmes batteries que les A900 A850 A700 ! Pas besoin donc de racheter des jeux de batterie !

 

Prix estimé dans les bonnes boutiques, aux alentours de 1200€ le boitier nu, soit un rapport qualité/prix incroyable !

A77_6.jpg

 

A77_7.jpg

Les photos utilisées sont la propriété de Sony.

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 16:16

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_____ Nous voici arrivés à la moitié de notre histoire ! _____

 

Nous voici réveillés aux aurores ! Petit dej, préparation des sacs, et nous voici à attendre la navette avec plus d'une heure d'avance ... Petit conseil si vous souhaitez faire de même, prenez la voiture, payez le parking, et allez y plus tôt, le parc ouvrant dès 7h. En effet, quand vous vous retrouvez à arriver au parc en même temps qu'un car de japonais, très sympas quand on discute, mais aussi très envahissants, et bien vous vous dites que vous n'avez pas choisi le bon moment. Au moins, à 7h, vous aurez le parc pour vous seuls ou presque ! Et comme les grands circuits prennent environ 6-7h de marche, vous aurez tout le loisir de faire la grande boucle, tout en faisant des pauses régulières, des photos, ...

Pensez aussi à prendre de la marge si vous choisissez la navette, cette dernière étant partie du camping dès 8h45 au lieu du 9h indiqué.

 

Pour nous donc, arrivée à 9h avec la masse des autres touristes. Nous examinons les plans et tracés et choisissons d'effectuer le circuit "C" annoncé pour 4 à 6h de marche, en espérant que notre loulou blessé tiendra. Si tel n'est pas le cas, le tracé C suivant le plus court dans son début, nous pourrons alors changer d'avis et écourter notre visite du parc.

 

Pour les entrées de ce parc classé au patrimoine mondial, comptez 110 kuna par adulte, soit environ 15€. La bonne nouvelle c'est qu'un tarif étudiant est disponible et qu'il bénéficie même aux étudiants étrangers ! Dans ce cas, il ne vous en coûtera "que" 80 kuna, soit environ 11€.

Dans le parc, vous aurez la possibilité de vous rafraichir (glaces pour moins de 2€) et d'acheter vos souvenirs. Mais les souvenirs qui compteront vraiment seront dans votre tête !

 

En effet, ce parc naturel est tout simplement magnifique, somptueux, incroyable, sublime, superbe, bref, c'est un vrai régal. La couleur de l'eau est quasi surnaturelle, et autant de cascades sans intervention humaine frôle le trop beau pour être vrai. Et pourtant ...

 

Photos ici : Photos : Ici photos.

 

Pour les moins sportifs d'entre vous, un petit tours d'environ 2h de marche vous permettra de vous faire une idée tout de même assez juste de la beauté du site. Pour les plus sportifs, des randonnées de plus de 20km sont disponibles afin de découvrir les lacs, les cascades mais aussi les forêts du parc et ses 300 espèces de papillons ou ses centaines d'espèces de plantes !! Une richesse incroyable et féérique !!

 

Le parc est superbement bien aménagé, avec des petits pontons de bois qui vous permettent de littéralement survoler certains bassins, et de prendre toute la mesure de l'imensité des cascades, des lacs et du flux d'eau.

Si vous allez en Croatie, c'est vraiment uine escale à faire, plus encore si vous cherchez de la nature !

 

La température ne nous a pas semblée excessive, surtout qu'une très importante partie du parcours est ombragée. Par contre, votre serviteur a eu le malheur d'avoir un pantalon félon ! Ce dernier s'est rapidement dérobé à sa tâche, et s'est mis à se déchirer en long, en large et en travers (littéralement), afin de m'offrir un superbe "décolleté de slip". Je vous laisse imaginer joie dans cette situation, plus encore lorsque je devais me baisser pour prendre une photo ou gravir une marche un peu haute, et que j'étais gratifié d'un nouveau déchirement qui en montrait toujours plus de mon anatomie ... Cerise sur le gâteau, cela m'a occasionné de belles irritations dont je me serais bien passé !

Néanmoins, la beauté du site valait largement les douleurs et les efforts !

 

A la sortie, une petite glace et un gâteau croate sont venus me réconforter. Nous sommes ensuite retourné au camping pour une bonne douche (toujours aussi mal foutue) avec des chiens amorphes par leur journée, à tel point que notre mâle ne réagissait même plus lorsqu'on lui demandait de venir ... Ils avaient visiblement passé aussi une bonne journée !

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 16:16

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Départ de notre chambre d'hôte, après assassinat d'un nouveau pot de nutella (pour notre défense il n'y avait que de petits pots), sous une légère pluie qui nous fait dire que nous avons eu de la chance pour notre escale autrichienne mais aussi que nous en avons pour rouler car cela va nous apporter une fraicheur bienvenue pour le voyage.

 

Photos ici : Photos : Ici photos.

 

Notons que chez les slovènes aussi, ils savent faire des feux de signalisation qui sont biens. Notons ensuite qu'ils adorent les grenouilles ! En effet, si la Hongrie nous a offert notre premier panneau calèche, la Slovénie, quant à elle, nous a donné notre premier panneau grenouille. Malheureusement pas de photo, car pas de possibilité de s'arrêter en sécurité.

 

Sur la route, nous faisons une pause afin de faire le plein, et là, c'est le pur bonheur. Le litre de gazole est en effet standardisé (inutile donc de comparer entre 15 stations) et s'établit au prix très doux de 1.213€ là où en France, nous le trouvions avant notre départ une petite semaine plus tôt dans les 1.35€ environ. Bref, les pleins comme ça, on en veut bien tous les jours !

 

Après seulement quelques kilomètres, nous faisons une nouvelle pause due à une très jolie rencontre : une famille de cigognes ! Quelques photos s'imposent évidement. Il semble y avoir les deux parents et quatre enfants.

 

Photos ici : Photos : Ici photos.

 

Nous continuons sur les routes slovènes et découvrons au fil des kilomètres, un bien joli pays, avec de belles maisons comme en Autriche. Bref, le pays semble agréable à vivre de prim abord.

Une petite pose retrait d'argent s'impose, puisque nous tombons sur une agence du groupe Société Générale alors que nous nous arrêtions pour faire quelques courses pour le repas !

 

Photos ici : Photos : Ici photos.

 

Malheureusement, le distributeur refuse de nous délivrer le moindre €uro, et les employés, n'ont fort logiquement pas accès aux DAB ni n'en assurent la gestion pour raisons de sécurité. Nous repartons donc bredouilles, mais avec quand même notre ripaille pour le midi qui approche.

 

Nous arrivons alors à la frontière sloveno-croate. Là, c'est la surprise, car il s'agit de notre premier poste frontière occupé par les autorités locales et qui contrôlent notre passage.

D'abord les autorités slovènes qui contrôlent notre sortie, demandent nos papiers. Soit ... Ils ne sont pas super aimables, mais ça passe encore.

Arrivée quelques mètres plus loin au poste Croate, et là, c'est encore pire. Les "douaniers" tirent des gueulent de 10 pieds de long, contrôlent 2 fois nos papiers, rien que ça, et demandent en plus ceux des chiens. Ils nous demandent aussi notre destination, mais leur accent anglais est tellement horrible (nous ne devons pas être mieux mais quand même), que nous devons leur demander de répéter à plusieurs reprises.

Bref, nous sommes heureux quand nous pouvons enfin repartir !!

 

Nous roulons à présent en direction de Plitvicka Jezera. Pour cela, nous empruntons les petites routes de croate, et ici les jolies maisons côtoient des maisons très délabrées et sans même le moindre revêtement isolant. Les écarts de richesse semblent bien supérieurs à la France.

Pour ce qui est de notre GPS, il décide de nous faire prendre les pires routes possibles, vitesse moyenne de 30km/h, et décrochage régulier du tracé extrêmement mal répertorié. Bref, le GPS, il n’aime pas la Croatie !

Pour nous faire digérer la bonne heure et demi de route défoncée et sinueuse que nous venons d'endurer, nous débouchons sur une très jolie petite église, qui nous fait faire une petite pause photos.

 

Photos ici : Photos : Ici photos.

 

Nous arrivons alors à notre camping, situé à 5km du parc naturel que nous projetons de visiter dès le lendemain.

 

Plantage de tente, et « allage » à la douche ! Là, autant le camping est très beau, bien placé, et pour un prix correct, autant leurs douches, c'est de la merde en barre ! Pas de réglette, un tout petit crochet pour accrocher l'ensemble de ses affaires, l'obligation de monter dans le bac à douche avec ses chaussures pour ouvrir ou fermer la porte, aucune protection contre les éclaboussures des affaires accrochées. Bref, c'est la piscine et la machine à laver en même temps que la douche.

Malgré cela, le reste du camping, comme dit plus haut, est très bien. Parmi les points forts, il y a l'espace info offert à la clientèle. Ce dernier ouvert sur deux créneaux stratégiques (7-11h et 17-21h) permet d'obtenir du change (la monnaie croate est la Kuna), des informations sur le camping (modalités de paiement, règles de vie, login wifi, ...) mais aussi et surtout, sur les éléments touristiques croates et plus particulièrement sur le parc naturel des lacs de Plitvice (Plitica Jezera).

Nous apprenons avec ravissement qu'une navette gratuite sera mise à notre disposition pour aller et revenir du parc le lendemain, et que cette navette est accessible aux chiens ! Rendez vous est donc prit pour le lendemain matin 9h.

 

En sortant, je croise un français qui regarde le grand panneau 4x3 concernant le parc et s'exclame "il n'y a pas moyen que je paye pour ça avant de voir ce que ça donne !!".  J'avais envie de lui demander s'il rentrait gratuitement à Disney Land pour tester avant de payer, mais bon, je me suis dit que se plaindre avec des remarques à la con faisait aussi partie de notre excellente réputation internationale ...

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 16:16

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Au levé, impeccable, le petit dej était bel et bien prêt à l'heure dite. Et un nouveau pot de Nutella avait remplacé celui vidé la veille : merveilleux !

Après ce petit déjeuner rapide, car nous étions pressé, nous avons pris la route en direction de Swombathely, de l'autre côté de la frontière, en Hongrie. En effet, l'heure de décalage horaire n'était pas en notre faveur.

 

Photos ici : Photos : Ici photos.

 

Arrivés là bas, ce n'est pas du tout comparable à l'Autriche !! Du peu que nous avons pu en voire, la Hongrie semble beaucoup moins bien lotie. Les belles maisons colorées et entretenues laissent rapidement place à des maisons de taille plus modeste, à l'état moins parfait, et aux appartements en plus grand nombre.

 

Nous nous rendons alors sur le lieu de l'exposition canine, qui ne semble n'être autre qu'une école. Là encore, l'état de délabrement (crépis absents de certains murs, tags, ...) est sans commune mesure avec les écoles autrichiennes croisées sur notre parcours. On nous informe que le parking (la cours de récréation) est payant pour la somme de 4€, chose non indiquée dans les papiers de l'expo, d'après ce que nous en avons compris (rien n'était en français). Bref, nous nous acquittons de cette dime et allons nous garer.

 

Petit aparté, la Hongrie est le premier pays où il nous ai été donné de voir des panneaux spécifiquement destinés aux ... calèches !

 

L'exposition est en extérieur, ce qui semble être la norme dans le pays. D'ailleurs, les hongrois sont bien habitués et l'exposition se transforme rapidement en un camping où les chiens sont tellement les bienvenues, qu’ils sont plus nombreux que les Hommes. Nous nous apercevons rapidement qu'il n'y a en fait aucun décalage horaire, et que nous sommes par conséquent, largement à l'heure.

 

Photos ici : Photos : Ici photos.

 

Après une attente interminable, et un nombre incroyable de petites choses (teckels), nous passons enfin au stade du jugement. Mais là, déception, notre loulou blessé boite fortement et la juge ne manque pas de le remarquer (s'eut été difficile de passer à côté ...). Nous pensons alors que notre gros pépère va être disqualifié pour raison de santé. Mais là, hô surprise, il n'en est rien. La juge nous le classe en 1er excellent et nous accorde même le CAC et la réserve de CACIB !! Comme quoi, des fois, les juges sont quand mêmes bien plus gentils qu'ils ne devraient l'être, car cette blessure empêchait tout jugement sur la qualité des allures, chose importante.

Nous partons donc à la fois contents de ne pas avoir attendu pour rien, et dubitatifs sur le niveau des expositions du pays.

 

Juste en repartant, nous apercevons une église à l'architecture contemporaine du plus bel effet. Nous décidons donc de nous a y arrêter pour quelques photos. Mais les portes closes nous feront repartir plus vite que prévu.

 

Photo ici : Photos : Ici Photos.

 

Au retour, petite pause dans un petit parc, côté autrichien, avec table et bancs de bois (genre aire de pic-nic). Et là, les autrichiens continuent de nous surprendre ! En effet, dans leur dictionnaire, les mots en D ont sans doute été oubliés. Délinquant, délinquance, et tous les termes de la même famille, ils ont l'air de ne pas connaître.

Car en plus des bars aperçus le matin même avec leur terrasse dehors alors qu'ils ne sont pas encore ouverts, ou encore le grand nombre de voitures avec des GPS accrochés dedans et stationnées aux yeux de tous, ici, c'est la table et les bancs, de bonne facture, qui ne sont pas rivés au sol. Autant de choses inimaginables chez nous.

 

Nous décidons alors de demander à GPSounet de nous emmener pour un circuit de 3 POI alentours. Ce dernier commence par nous faire faire un bon détour au lieu d'un simple demi-tour, puis nous emmène au milieu des bois pour nous lancer laconiquement "Vous êtes arrivés". Sauf que le lieu touristique espéré était absent.

Voyant ensuite que le POI suivant nous emmène à l'opposé de notre destination finale, nous décidons de rentrer directement à notre chambre d'hôte.

 

Sur la route, nous traversons un bien joli village, avec une petite église au style original, et de jolis bâtiments colorés (mairie, pompiers).

 

Photos ici : Photos : Ici photos

 

Ensuite, nous avons la jolie surprise de voir un chevreuil traverser juste devant la voiture ! Beau spectacle mais bien trop court pour vous l'illustrer par une photo !

Pour la première fois en 3 jours, le GPS nous ramène bel et bien à notre habitation et non pas quelques kilomètres plus loin.

 

Nous prenons alors une bonne pause bière/vin/terrines, tout en lisant à tour de rôle le roman en cours, avec toujours cette superbe vue sur la vallée depuis la terrasse.

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 16:16

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Après une pause sur une aire d'autoroute à la vue superbe, notre arrivée à la chambre d'hôte « Zieseler » fût assez spéciale. En effet, la taulière ne parlait pas un mot d'anglais, uniquement de l'allemand (et nous pas un mot d'allemand, uniquement de l'anglais). La compréhension des us et coutumes du lieu se fit donc à grand coup de feuilles de réservation imprimées, de mimes, d'exemples, de répétitions et autres éclats de rires. Epuisant, mais la bonne humeur de cette dame tenant l'établissement nous aida à parvenir à une compréhension suffisante sur ce que nous souhaitions pour le petit déjeuner et à quelle heure.

Nous passâmes l'après midi à dormir pour récupérer de la fatigue de la route et les courtes nuits de camping passées les jours précédents.

La maison était immense, à l'image des autres maisons autrichiennes précédemment décrites, notre chambre était agréable, et la vue vraiment très belle !

 

Photos ici : Photos : Ici photo

 

Le lendemain matin, la bonne surprise fût que le petit déjeuner était bel et bien près dès 7h alors même que l'heure indiquée dans ce que nous comprenions des règles de vie écrites en allemand était de 7h30. Et, mieux encore, notre charmante hôte avait compris ce que le "chocolate" signifiait et nous avait donc préparé un bon "kakao" bien chaud ! Avec du bon pain aux céréales, du nutella et du jus de fruit, il n'en fallut pas plus à notre bonheur. Simplement que le pot à moitié vide (ou à moitié plein ?) fut vidé pour l'occasion ...

Pour sa part, madame s'enfila un gros sandwich charcuterie fromage en plus.

Nous finîmes sur un yaourt activia grand format à la fraise.

 

Nous primes alors la route pour Oberwart et son exposition canine internationale, ou notre loulou était inscrit en classe ouverte. Au programme, 242 races et 1470 chiens sur les deux jours d'expo (nous ne participions qu'au Samedi, le Dimanche étant pour Swombathely situé à 1h de là).

Résultats de notre loulou : CACA et réserve de CACIB. Et comme le titulaire du CACIB n'en avait pas besoin, nous pouvons donc utiliser cette réserve comme CACIB (le dernier manquant) pour faire valider le titre de champion international ! En l'espace de 8 jours, Djebel est donc devenu Champion de France, Vice Champion du Monde, et Champion International. Nous sommes très fiers de lui !! Le juge a certainement beaucoup apprécié Djebel pour lui avoir mit un tel classement malgré ses quelques boitillements qui sont très souvent un facteur éliminatoire.

 

Photos ici : Photos : Ici photos.

 

Bon point pour cette expo : pas de trophée pas beau, mais plutôt de jolis rubans correspondant aux résultats. C'est original, sympa. Autre bon point, pas d'obligation de rester jusqu'à tard avant de partir : dès le jugement terminé, nous avons été autorisés à nous en aller.

 

Arrêt au Mc Do de la ville pour un petit repas.

 

Photos ici : Photos : Ici photos.

 

Et là encore nous constatons que nous sommes des vaches à lait en France : ici, on ne débarrasse pas son plateau, des gens sont payés pour le faire ! Ici, on paye environ 20% moins cher pour un menu + un dessert, alors même que les boissons sont à volonté. Le cadre est lui aussi beaucoup plus agréable, puisque le mobilier est sympa, une partie Mc Café est même équipée en fauteuils de cuirs et d'étagères design, alors que la terrasse offre des jeux pour enfants (classique) mais aussi un mobilier en rotin et un petit abris en bois du plus bel effet. Un espace jeu pour les tout petits était même disponible, fermé pour plus de sécurité. Bref, rien à voir avec nos Mc Do tant en terme de tarif, que de qualité de prestation ou de confort !

 

Nous avons ensuite cherché un lieu touristique avec le GPS qui nous a alors conduit à Rotenturman Der Pinka où une superbe bâtisse nous a conquise !

 

Photos ici : Photos : Ici photos

 

Les deux autres points d'intérêts testés ont par contre été décevants, mais bon, cette bonne surprise a à elle seule suffit à nous égayer notre journée en la rendant riche en émotions (car vraiment, nous sommes tombé amoureux de ce manoir/temple ou on ne sait quoi, les explications autour n'étant même pas en anglais).

 

De retour, nous avons fait une petite lessive (à la main) puis dégusté une bière fraiche sur la terrasse et la vue sur la vallée. Un vrai bonheur !

 

Nous avons ensuite essayé de nous mettre d'accord sur l'heure du petit déjeuner du lendemain, là encore à grand renfort de mimes, de dessins, et d'exclaffades, tout en essayant de savoir si la Hongrie avait un décalage horaire par rapport à l'Autriche, ce qui ne fut pas une mince affaire !

Si tout allait bien, tout serait prêt pour 6h et nous pourrions arriver à l'heure (tout juste) pour le début des jugements ...

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 16:16

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Après cette courte nuit entrecoupée par l'orage, nous revoilà sur la route, direction Vienne.

 

Petite pose sur une aire en bord de lac pour un joli panorama.

 

Ici photos : Photos : Photos ici.

 

Nous arrivons ensuite sur Vienne où notre désormais fidèle compagnon électronique, j'ai nommé GPS, nous indique le camping Wien West.

Nous arrivons donc là bas afin de nous installer avant d'entreprendre une première partie de notre tour de la ville.

Bonne nouvelle, ils ont un petit porte clé pour ma collection, et un gérant qui baragouine pas mal du tout le français et nous explique comment que ça marche.

 

Vienne, c'est mieux sans la voiture. En effet, pour 5€70, tu as un pass de 24h pour les transports en commun (bus, tram, métro). Par contre, pour les poilus, c'est différent. Non seulement, tu payes environ 1€ par trajet, mais en plus, nous ne l'avons su que plus tard, c'est chien muselé, et pas de la petite muselière. Pour être en règle, oublie tout de suite, jeune touriste inculte que tu es, la muselière en tissus d'entrainement de ton canin local. Ici, on parle d'un gros truc en métal, bien serré, bien englobant, bref, le truc qui fait que tes nounours y se mettent à faire peur aux petits nenfants, mais aussi aux gros baraqués, piercés et tatoués. Mais bon, c'est comme ça, faut bien s'y faire. Mais comme on n’allait pas racheter des muselières pour deux petits jours, on s'est dit qu'en disant, en cas de contrôle, qu'on était d'incultes touriste et qu’on ne savait pas, ça passerait. Au final, aucun contrôle, on ne sait donc pas si ça aurait été accepté.

 

Nous voilà donc partis pour explorer le centre viennois (pas celui au chocolat et à la crème fouettée).

Mais là, c'est encore le drame ! Parce que Djebel dans un escalator, c'est un ongle qui se tord. Ou plutôt qui se casse, qui s'arrache, et qui dans cette incroyable sauvagerie, fout du sang plein le métro, et fait que les touristes incultes que nous sommes, chiens pas encore muselés, car on ne savait pas, se font bien remarquer.

Première étape donc à vienne, c'est pas les monuments, c'est pharmacie (ici Apotheke). Et pour la trouver, on se gène pas : alpaguage de locaux, apostrophage de touristes français ou non, et même discutaillage avec la police locale car les employés municipaux ne parlaient pas un traitre mot de la langue de Shakespeare.

 

Après une première apotheke super sympa (et décorée super joliment tout de bois), nous essayons de trouver un véto. Introuvable, nous atterrissons dans une autre apotheke qui elle, arrive simplement à nous refiler un désinfectant (enfin, on pense) en poudre qu'il faudrait soit disant mettre dans la bouffe du chien (enfin, on pense aussi, car la pharmacienne parlait pas super bien anglais) et avec une notice en allemand, logique, donc incompréhensible. On part donc faire le tour de na ville avec un chien dont la patte meurtrie ne saigne néanmoins plus et qu'il semble poser correctement.

 

Nous y voyons de superbes monuments. Eglises, palais, musées, statues, fontaines, sculptures, ...

 

Photos ici : Photos : Ici photos.

 

Vienne, c'est un peu comme si à chaque coin de rue, il y avait un truc intéressant à voire et à photographier. Ici une façade, là un palais de l'empire, ou encore un parc. Bref, tout il est beau, tout il est surprenant, et on y reste jusqu'à la nuit tombée sans en avoir vu assez ; nuit qui offre en plus un nouveau regard sur les monuments richement éclairés, tant et si bien que l'on pourrait refaire encore le même parcours et y trouver un nouvel émerveillement.

 

Retour au camping, et nouveau drame en perspective ! Les douches sont mal foutues. Comme si les cuvettes pourries ne suffisaient pas ...

On essaye donc de se doucher sans faire prendre la douche aux habits et aux chaussures ! Puis on va au lit, pour une bonne nuit.

 

Le lendemain, c'est journée "vienne périphérie" avec le château de Schönbrunn et le belvédère. Si vous avez le temps, il parait également que le Prater vaut le détour, avec son parc, son zoo, et sa fête foraine permanente. Mais pour nous, s'aura été trop court pour tout faire, et nous vous conseillons 3 jours minimum pour ne faire que les "extérieurs" de vienne, sans les musées donc.

 

Alors pourquoi cela fut il trop court pour nous ? Déjà, le matin, nous décidâmes d'utiliser notre super génial ami GPS pour trouver un vétérinaire (car oui oui, il connait tous les vétos d'Europe le bougre !). Nous arrivons comme des fleurs, à 7h30 devant le premier véto, qui n'ouvre évidement, qu'à 9h selon ce que nous comprenons de son affichage.

Patientant jusqu'à 9h, nous ne voyons personne venir. Interpellation en règle d'un pauvre plombier de passage, afin qu'il nous traduise la devanture du docteur pour chiens. Et là, c'est un nouveau drame, un de plus : le vétérinaire n'est pas ouvert les mercredis et jeudis matins ... et nous sommes jeudi !

Dépités, nous demandons donc à GPSounet, son nouveau petit nom, de nous conduire au véto suivant. Sa mémoire trop remplie l'a trompé et nous a conduits à une ancienne gare. Nous testons donc le suivant, et là, magique, nous arrivons chez un véto au bon endroit, ouvert, et, miracle, disponible et dont la cliente dans la salle d'attente nous fait l'éloge dans un anglais aussi approximatif que celui que nous sommes capables de produire. Bref, c'est l'osmose parfaite et l'on se comprend parfaitement (ou presque ...).

 

Ledit vétérinaire s'occupe effectivement très bien de notre poilu, consciencieux, irréprochable sur son hygiène, et très sympathique pour nous expliquer en anglais (ou presque, il n'aura pas fallut être moins de deux pour tout comprendre) ce qu'il convient de faire.

Notre gros père hérite ainsi d'un très joli pansement enrobant toute sa patte arrière droite. Il nous prouve qu'il est super débrouille, en faisant un admirable claudiquement sur 3 patres avec une vitesse encore plus important que son rythme habituel.

 

Nous repartons donc à presque 11h du matin pour une "journée" de visites des monuments périphériques viennois.

 

Première visite, celle du château de Schönbrunn, LE château de vienne.

Et là, nouveau drame, un de plus ... Les chiens sont interdits, même dans le parc ! Commence donc pour votre serviteur, une course à travers ledit parc, pour tout voir, et tout photographier, le plus vite possible, afin que sa tendre moitié ne s'endorme pas trop longtemps (car oui oui, elle s'est endormie en l'attendant) devant le portail, telle une mendiante accompagnée de ses fidèles canidés tous aussi endormis.

Le château en lui même est assez beau, même s'il n'a rien de commun avec ce que nous connaissons en France, et que des chefs-d’œuvre comme Versailles ou Chambord n'ont selon nous rien à lui envier, loin s'en faut.

Les fontaines sont néanmoins très jolies, le parc boisé et irrigué avec de jolis bassins. Le jardin est bien fleuri et joliment entretenu et le parc, tout en hauteur, offre une vue imprenable sur la ville de vienne et ses monuments variés.

 

Photos ici : Photos : Ici photos.

 

A la sortie du château, que ma tendre moitié qui co-écrit ces lignes, n'a pas visitée aussi profondément (la flemme de grimper car le ventre trop creux), nous retournons en centre ville de vienne pour une pause repas typique avec du pain de là bas, de la bidoche (goûtue à souhait) et du bon fromage (tout aussi goûtu). Pour le dessert, une mega tablette milka de 300grammes (excusez nous du peu) pour la modique somme de 1€75 (quand je vous disais plus haut qu'on se fait enfler en France ...). Nos différentes expériences Milka nous ont permises de goûter au fourré aux noisettes entières et à la crème pralinée, Milka au daim (ça on a en France) et milka au lait type kinder (ça fait genre le kinder surprise, sans la surprise. Mais nous, on s'en fout de la surprise !! ^_^).

 

Ensuite, nous sommes repartis direction le quartier des ambassades, où nous avons pu constater que celle de France, sans aucun chauvinisme, est franchement la plus jolie avec ses moulures dorées, son super jardin et son bâtiment ornementé.

En face, petite pose près d'une statue métallique contemporaine qui faisait face à un monument plus ancien avec fontaine.

 

S'en est ensuite suivi une longue montée sous un soleil de plomb afin de voir un palais en bas du belvédère, puis le belvédère avec ses propres palais, jardins et fontaines. Là encore, une dramatique interdiction canine qui arrangea bien notre éclopé de service qui en avait drôlement marre de claudiquer sur 3 pattes.

 

Après toutes ces péripéties, nous nous offrîmes une nouvelle pause bien méritée, agrémentée d’une bonne coupe de glace et d'un petit coup à boire.

 

De retour au camping, après avoir croisé quelques français qui ont reconnu dans notre accent anglais notre provenance (étonnant quand même ... ^_^), nous sommes arrivé pour notre seconde nuit. Nous sommes alors tombé nez à nez avec un bus certifié "produit de Bretagne" (ce n'est pas une blague), abritant 35 jeunes de 15 à 17 ans qui faisaient 5 capitales européennes pour leurs vacances ! Un des animateur nous a demandé conseil sur quoi voir, et notre repas fût également l'occasion d'échanger avec d'autres français qui faisaient un voyage similaire mais avec des étapes différentes et avaient dans nos âges.

 

Le lendemain matin, nous choisirent de ne pas retourner à Vienne et de repartir directement pour notre "Chambre d'hôte" située non loin de Oberwart.

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 21:58

google-.jpgGoogle est une firme touche à tout. Et, dans l’ensemble, elle fait les choses plutôt bien. Malgré les personnes qui reprochent à la firme de devenir Big Brother (alors que d’autres peuvent l’être tout autant, mais que l’on ne s’en méfie pas …), Google a su se faire une place de choix au sein du monde informatique en proposant un ensemble d’applications qui se complètent et s’articulent pour créer un écosystème cohérent, fiable, et basé sur une gratuité financée intégralement par la publicité.

Gratuit et puissant étant souvent antinomiques, ou alors sur une courte période, l’utilisateur voyant souvent passer les applications à succès en version payante, il n’en a pas fallut plus à Google pour se faire sa place au soleil !

Qu’il s’agisse de Google Docs qui prend en charge chaque jours des formats plus nombreux, GMail et son espace de stockage incroyable mais aussi ses options géniales qui ont ensuite été copiées par les autres ou son système de libellés, Google Agenda qui rend le partage d’agenda ultra simple, Picasa pour l’indexation, la retouche et le partage de photo, Google Reader pour la gestion de flux RSS, Google Chrome qui est sans doute l’un des meilleurs navigateurs internet, loin devant IE et FF ou plus récemment Android qui profite de tout cet écosystème pour vous rendre la vie plus facile en synchronisant votre agenda, vos mails, vos documents ou vos photos, Google a su créer quelque chose de puissant sans renoncer à la gratuité pour l’utilisateur final.

Restait encore un bastion lucratif que Google ne parvenait pas à prendre, c’était le réseau social. Face aux deux géants du moment que sont Facebook et Twitter, et aux concurrents performants bien que moins gros comme LikedIn ou MySpace en autres nombreux autres, Google a raté le départ et doit donc pédaler bien plus que les autres pour revenir dans la course. Et s’il l’a fait avec un certain brio pour les navigateurs internet ou les OS mobiles, force est de constater que ses précédentes initiatives, parmi lesquelles Buzz ou Wave, se sont soldées par des échecs … cuisants.

Alors Google+ est il la nouvelle arme en format de pistolet à eau ou est ce un rouleau compresseur qui va enfin faire renouer Mountain View avec la réussite dans le social network ? Quelques pistes de réponse dans ce petit comparo !

_______________________________________________

 

1. Lancement

2. Premiers pas

3. Points forts face aux deux concurrents principaux

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

5. Conclusion

_______________________________________________ 

 

 

g--et-cercles.png1.  Le lancement 

Pour cette nouvelle tentative, Google a fait les choses en grand. Point de lancement discret, point d’accès à tous, point de nouvelle application gadget, et des grands de la firme aux manettes ! Bref, avec Google Plus, on sent que la firme de Mountain View souhaite vraiment réussir et sent qu’elle n’aura sans doute pas une quatrième chance !!

Ainsi, pour le lancement de G+, on passe au principe de l’invitation et de la limitation des places, afin de créer artificiellement le buzz (pardon, le ramdam) sur la toile et que l’on parle partout de cette pénurie. Résultat ? Jackpot pour Google qui obtient de la publicité gratuite sur toutes les plateformes, même généralistes. La presse spécialisée en parle, mais les grands quotidiens mondiaux aussi. Sur les forums, c’est à celui qui aura son « invit’ » en premier et qui pourra alors inviter les autres membres de sa communauté  à découvrir cette nouveauté. Bref, après seulement un petit mois, Google Plus possède déjà plus de 25 millions d’utilisateurs quand il a fallut 5 ans à un Facebook pour arriver au demi milliard revendiqué.

Même si l’on est encore loin de pouvoir juger de la réussite de cette nouvelle tentative, force est de constater que le lancement est plus réussi que pour les deux initiatives précédentes !

  

g-.jpg2. Premiers pas

Lorsque l’on peut enfin s’inscrire sur Google+, on remarque avant tout quelques trucs principaux.

D’abord, afin de ne pas dépayser les utilisateurs, la présentation est sensiblement identique à un Facebook, avec le flux d’actualité sur la colonne centrale et les « options » sur les côté.

Ensuite, on ne peut pas passer à côté des cercles, qui sont sans doute le gros point fort (mais nous y reviendront).

Enfin, il y a l’intégration de fonctions déjà existantes et éprouvées de Google, comme Picasa (obligatoire), GMail ou encore GTalk (pour le t’chat). Bref, Google a préféré capitaliser sur des valeurs sures plutôt que de développer des doublons avec tout ce que cela implique comme risque de bug, faille et autres désagréments. C’est une solution tout à fait pertinente, même si j’ai déjà lu ça et là que cette route à l’économie n’était pas admissible … Il y a des gens qui veulent voir des défauts là où il y a des qualités ………….

 

logo-FB-archives.png3. Points forts face aux deux concurrents principaux

Google+, c’est un ensemble de fonctions, plus ou moins innovantes par rapport à la concurrence. Voici une petite revue de détail de celles qui font la force du nouveau bébé de Google.

 

Google ou l’esprit de la simplicité.

Vous détestez les profils à la facebook avec 15 pages différentes, 50 options par page, et des paramétrages hasardeux ? Ici, c’est tout le contraire. Le profil est ultra-facile à administrer.  En effet, votre « Bio » est modifiable en cliquant simplement sur « modifier la visibilité des personnes » puis sur chaque catégorie. Par exemple, en cliquant ensuite sur « lieux où vous avez vécu », il suffit d’une seconde pour rendre cette information accessible à quelques cercles, à tous, à certaines personnes ou … à personne ! Car oui, si Google avait annoncé que les profils seraient publics, chose relayée à grand renfort de jérémiades par les médias, il n’y a que votre nom et votre photo de profil (pour vous retrouver) qui le sont vraiment. Tout ce qu’il contient est ensuite verrouillable à souhait, de façon simple et rapide.

 

Les Cercles ou la gestion simplifiée de la confidentialité

C’est sans aucun doute le gros plus de Google plus (elle était facile celle là, je vous l’accorde !). En effet, ce système simple permet de créer des groupes et de les administrer par simple glissé-déposé de vos contact dans les différents cercles créés. Ici, Google prend un très gros point d’avance sur Facebook en terme de confidentialité où les groupes sont assez fastidieux à gérer.

 

Adieu MP, messages groupés et consorts. Bonjour publication à vue limitée.

Toujours dans un esprit de simplicité maximale et d’intuitivité, Google Plus ne connait pas le message privé ou le message multiple et participatif. Ou plutôt il change de ce que nous connaissons. En effet, ici, il suffit de taper son statut et d’indiquer en dessous un seul contact pour en faire un message privé ou quelques contacts pour en faire un message multiple participatif. L’intérêt ? Vous n’avez pas à aller voir d’abord votre flux d’actualité, puis vos messages. Ils sont tous regroupés dans votre flux, et dans vos notifications, ce qui fait, au quotidien, gagner pas mal de temps lorsqu’on a plusieurs messages privés lancés avec diverses personnes ;-)

 

twitter-oiseau.pngAsymétrie, ou comment réconcilier Twitter et Facebook dans un seul et même monde.

Si Facebook oblige à être « amis » et donc à avoir une certaine réciprocité, Twitter permet pour sa part de suivre les personnes dont vous jugez les publications publiques intéressantes.

Avec Google Plus, c’est un peu la réunion des deux, puisque quand vous envoyez une invitation, vous pouvez ajouter quelqu’un à un ou plusieurs cercles (comme les amis, qui vous ajouterons à leur tour à leurs propres cercles lorsqu’ils accepteront votre invitation). Mais vous pouvez aussi vous « abonner » aux publications publiques de personnes que vous « connaissez » ou dont vous appréciez les publications pour leur qualité ou toute autre raison qui vous est propre. C’est sans aucun doute une grande force de G+ puisque cela permet par exemple à certains utilisateurs d’utiliser ce service comme un blog ou un Twitter amélioré, tout en l’utilisant aussi comme un réseau social (via les limitations de publication) et donc de gagner encore et toujours du temps par rapport à des services qui seraient dissociés.

 

Barre de notification interactive intégrée dans toutes vos applications Google.

La barre de notification de Google+ est super ! Elle permet en effet d’interagir avec les notifications sans forcément se rendre sur Google+ pour cela. Je m’explique.

Que vous vous trouviez dans Google+, GMail, GDocs, iGoogle, Google Agenda ou Google Reader pour ne citer que ceux que j’utilise le plus, vous avez en haut la barre de notifications Google Plus qui est visible. Quand une nouvelle notification apparait, vous pouvez y réagir directement depuis cette barre. Par exemple, quelqu’un a mis un commentaire à votre statut, vous pouvez lui répondre directement dans la barre de notification. Mieux, vous pouvez même, depuis cette barre, publier un statut et en gérer l’intégralité de la confidentialité ! Bref, tout est fait pour vous permettre de garder un œil sur ce qu’il se passe sur G+ où d’y publier des choses, sans avoir à vous rendre expressément du Google Plus pour le faire. Un gros plus pour encourage les utilisateurs à y être actif au quotidien !

 

L’appli smartphone déjà sur les rails.

Et oui, alors que G+ n’est encore qu’une beta semi-publique et que le projet existe depuis à peine plus d’un mois, l’application pour iOS et Android est déjà publiée ! De quoi reprendre vos réflexes « Facebookiens » avec ce nouveau support.

 

logo-FB.pngVisio et audio pour le t’chat sinon rien.

Oui, c’était le gros point fort de Google Plus à sa sortie, le tout jusuqu’à 10 en même temps s’il vous plait ! Et c’est ce qui permet aujourd’hui aux utilisateurs de Facebook de profiter de visio (via Skype), puisque monsieur Zuckerberg n’a jugé bon d’offrir ce service qu’en réponse au concurrent nouvellement venu. Cela laisse imaginer l’esprit du bonhomme et sa volonté de développer ce qui plait et non pas uniquement ce qui permet de faire face …

 

La limitation c’est fini.

Marre de devoir raccourcir à outrance vos publications Twitter ? Marre quand vous voulez détailler les emmerdes qui vous tombe dessus de devoir publier 3 statuts Facebook par limitation du nombre de caractère ? Oubliez cela avec Google Plus ! Si vous voulez publier votre roman dans un statut, vous pouvez ;-)

 

Un écosystème qui promet encore de bien jolies choses.

Alors que Google+ utilise déjà de belles applications de Google (Picasa, GTalk, GMail ou Google +1 entre autres), l’écosystème Google promet encore de belles évolutions possibles au système. On peut facilement imaginer poster un document word et le visualiser directement au sein du flux via Google Docs, créer un évènement en en indiquant le lieu et lancer un calcul de l’itinéraire via Google Maps ou même encore intégrer les flux RSS surveillés via Google Reader directement dans le flux afin de tout centraliser. Les possibilités sont nombreuses et gageons que Google saura les implémenter au fil du temps !

 

La pénurie de place, le meilleur ami du lancement ?

Un réseau social peut il aujourd’hui espérer concurrencer FaceBook ou Twitter ? Sans y répondre, je peux dire que Google a en tout cas réussi son lancement en faisant parler de G+ partout, et en créant artificiellement une demande via la pénurie maitrisée de places libres.

 

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

Quelques habitudes à chambouler (MP, …)

Google+ c’est une nouvelle façon de penser certains grands classiques, tels que les messages privés ou la gestion des personnes qui peuvent voir ce que l’on publie. Si les idées sont excellentes (voir partie précédente), il faut avouer que cela risque de déstabiliser l’utilisateur lambda de prime abord. Moi-même, pourtant assez technophile, ai cherché le fameux bouton « MP » avant de penser qu’il n’était tout simplement plus nécessaire. Mais bon, quand on voit à quel point les gens sont habitués à leurs petites habitudes, on peut se demander quand même s’il ne s’agit pas d’un risque trop gros après 2 échecs.

 

twitter-logo.pngUne concurrence bien établie et un manque de nouveautés pour s’en différencier.

Face à ses concurrents, force est de constater que Google+ n’apporte par grand-chose de neuf ! Il est certes plus intuitif que Facebook, moins limitatif que le micro bloging offert par Twitter et mieux intégré aux autres pages de notre quotidien (Google, GMail, …), mais il reste pour le moment un Facebook like et l’on a souvent tendance à y poster la même chose, ce qui fait irrémédiablement doublon. Reste à savoir si les utilisateurs migreront vers G+ en abandonnant Facebook/Twitter, garderont les deux en parallèle (Google+ offrant quand même quelques possibilités absentes de Facebook ou Twitter) ou resteront sur ce qu’ils utilisent actuellement, offrant un Google un nouvel échec dans le social malgré de bonnes idées.

 

Une publicité pas toujours du meilleur aloi

Avec le relai fait par certains médias, sans détailler, des profils obligatoirement publics ou encore d’un Google qui pourrait tout savoir de nos vies (Facebook n’est il pas la même menace ?), Google Plus jouit d’une réputation déjà mitigée auprès du grand public alors même qu’il n’est qu’en phase de test.

 

La pénurie de place, le pire ennemi du lancement ?

Un réseau social sans ses amis est il utile ? La réponse est sans conteste NON ! Et si la pénurie a permis à Google Plus de faire parler de lui à son lancement, elle est aujourd’hui, après à peine plus d’un mois de vie, sans doute la pire ennemie du réseau social by Google. En effet, bon nombre d’utilisateurs n’utilisent déjà plus le service, juste parce que leurs amis n’ont pas pu s’y inscrire. Et faire revenir ces utilisateurs sera extrêmement difficile. Il serait donc temps pour Google de passer le service en beta ouverte sous peine de se pénaliser lui-même !

  

5. Conclusion

Avant tout, il faut remarquer que pour la première fois, Google parvient à lancer avec brio son service de social network. Cette grande première permet de se dire que l’on va peut être enfin pouvoir avoir une alternative crédible à Facebook !

Ensuite, il faut garder à l’esprit que pour le moment, le projet Google + n’est qu’une Beta (une version de test et d’évaluation) semi-publique. Ainsi, le projet est amené à changer, évoluer et s’améliorer très rapidement. Pour aller dans ce sens, Google permet d’ailleurs à l’ensemble des millions d’utilisateurs inscrits de lui envoyer tout avis, remarque ou suggestion en plus des rapports de bug éventuels. C’est ce qui va permettre d’adapter le service aux attentes avec rapidité et efficacité là où Facebook patine et rivalise de lenteur avec l’escargot à chaque nouveauté demandée.

Enfin, Google Plus offre de vrais bonnes idées et un plus qualitatif indéniable face à son principal concurrent dans la gestion de la confidentialité des publications. C’est sans doute là que tout pourra se jouer. Car après avoir gouté à la facilité de limiter la visibilité de vos statuts, il devient très difficile de poster sur Facebook quelque chose que vous ne voulez pas laisser aux yeux de tous vos « amis ».

 

Rendez vous dans quelques mois pour savoir si Google Plus et ce qu’il apporte de neuf aura réussi à se faire sa place dans l’environnement déjà bien implanté et hyperconcurrentiel qu’est le réseau social.

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 21:58

google-.jpgGoogle est une firme touche à tout. Et, dans l’ensemble, elle fait les choses plutôt bien. Malgré les personnes qui reprochent à la firme de devenir Big Brother (alors que d’autres peuvent l’être tout autant, mais que l’on ne s’en méfie pas …), Google a su se faire une place de choix au sein du monde informatique en proposant un ensemble d’applications qui se complètent et s’articulent pour créer un écosystème cohérent, fiable, et basé sur une gratuité financée intégralement par la publicité.

Gratuit et puissant étant souvent antinomiques, ou alors sur une courte période, l’utilisateur voyant souvent passer les applications à succès en version payante, il n’en a pas fallut plus à Google pour se faire sa place au soleil !

Qu’il s’agisse de Google Docs qui prend en charge chaque jours des formats plus nombreux, GMail et son espace de stockage incroyable mais aussi ses options géniales qui ont ensuite été copiées par les autres ou son système de libellés, Google Agenda qui rend le partage d’agenda ultra simple, Picasa pour l’indexation, la retouche et le partage de photo, Google Reader pour la gestion de flux RSS, Google Chrome qui est sans doute l’un des meilleurs navigateurs internet, loin devant IE et FF ou plus récemment Android qui profite de tout cet écosystème pour vous rendre la vie plus facile en synchronisant votre agenda, vos mails, vos documents ou vos photos, Google a su créer quelque chose de puissant sans renoncer à la gratuité pour l’utilisateur final.

Restait encore un bastion lucratif que Google ne parvenait pas à prendre, c’était le réseau social. Face aux deux géants du moment que sont Facebook et Twitter, et aux concurrents performants bien que moins gros comme LikedIn ou MySpace en autres nombreux autres, Google a raté le départ et doit donc pédaler bien plus que les autres pour revenir dans la course. Et s’il l’a fait avec un certain brio pour les navigateurs internet ou les OS mobiles, force est de constater que ses précédentes initiatives, parmi lesquelles Buzz ou Wave, se sont soldées par des échecs … cuisants.

Alors Google+ est il la nouvelle arme en format de pistolet à eau ou est ce un rouleau compresseur qui va enfin faire renouer Mountain View avec la réussite dans le social network ? Quelques pistes de réponse dans ce petit comparo !

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1. Lancement

2. Premiers pas

3. Points forts face aux deux concurrents principaux

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

5. Conclusion

_______________________________________________ 

 

 

g--et-cercles.png1.  Le lancement 

Pour cette nouvelle tentative, Google a fait les choses en grand. Point de lancement discret, point d’accès à tous, point de nouvelle application gadget, et des grands de la firme aux manettes ! Bref, avec Google Plus, on sent que la firme de Mountain View souhaite vraiment réussir et sent qu’elle n’aura sans doute pas une quatrième chance !!

Ainsi, pour le lancement de G+, on passe au principe de l’invitation et de la limitation des places, afin de créer artificiellement le buzz (pardon, le ramdam) sur la toile et que l’on parle partout de cette pénurie. Résultat ? Jackpot pour Google qui obtient de la publicité gratuite sur toutes les plateformes, même généralistes. La presse spécialisée en parle, mais les grands quotidiens mondiaux aussi. Sur les forums, c’est à celui qui aura son « invit’ » en premier et qui pourra alors inviter les autres membres de sa communauté  à découvrir cette nouveauté. Bref, après seulement un petit mois, Google Plus possède déjà plus de 25 millions d’utilisateurs quand il a fallut 5 ans à un Facebook pour arriver au demi milliard revendiqué.

Même si l’on est encore loin de pouvoir juger de la réussite de cette nouvelle tentative, force est de constater que le lancement est plus réussi que pour les deux initiatives précédentes !

  

g-.jpg2. Premiers pas

Lorsque l’on peut enfin s’inscrire sur Google+, on remarque avant tout quelques trucs principaux.

D’abord, afin de ne pas dépayser les utilisateurs, la présentation est sensiblement identique à un Facebook, avec le flux d’actualité sur la colonne centrale et les « options » sur les côté.

Ensuite, on ne peut pas passer à côté des cercles, qui sont sans doute le gros point fort (mais nous y reviendront).

Enfin, il y a l’intégration de fonctions déjà existantes et éprouvées de Google, comme Picasa (obligatoire), GMail ou encore GTalk (pour le t’chat). Bref, Google a préféré capitaliser sur des valeurs sures plutôt que de développer des doublons avec tout ce que cela implique comme risque de bug, faille et autres désagréments. C’est une solution tout à fait pertinente, même si j’ai déjà lu ça et là que cette route à l’économie n’était pas admissible … Il y a des gens qui veulent voir des défauts là où il y a des qualités ………….

 

logo-FB-archives.png3. Points forts face aux deux concurrents principaux

Google+, c’est un ensemble de fonctions, plus ou moins innovantes par rapport à la concurrence. Voici une petite revue de détail de celles qui font la force du nouveau bébé de Google.

 

Google ou l’esprit de la simplicité.

Vous détestez les profils à la facebook avec 15 pages différentes, 50 options par page, et des paramétrages hasardeux ? Ici, c’est tout le contraire. Le profil est ultra-facile à administrer.  En effet, votre « Bio » est modifiable en cliquant simplement sur « modifier la visibilité des personnes » puis sur chaque catégorie. Par exemple, en cliquant ensuite sur « lieux où vous avez vécu », il suffit d’une seconde pour rendre cette information accessible à quelques cercles, à tous, à certaines personnes ou … à personne ! Car oui, si Google avait annoncé que les profils seraient publics, chose relayée à grand renfort de jérémiades par les médias, il n’y a que votre nom et votre photo de profil (pour vous retrouver) qui le sont vraiment. Tout ce qu’il contient est ensuite verrouillable à souhait, de façon simple et rapide.

 

Les Cercles ou la gestion simplifiée de la confidentialité

C’est sans aucun doute le gros plus de Google plus (elle était facile celle là, je vous l’accorde !). En effet, ce système simple permet de créer des groupes et de les administrer par simple glissé-déposé de vos contact dans les différents cercles créés. Ici, Google prend un très gros point d’avance sur Facebook en terme de confidentialité où les groupes sont assez fastidieux à gérer.

 

Adieu MP, messages groupés et consorts. Bonjour publication à vue limitée.

Toujours dans un esprit de simplicité maximale et d’intuitivité, Google Plus ne connait pas le message privé ou le message multiple et participatif. Ou plutôt il change de ce que nous connaissons. En effet, ici, il suffit de taper son statut et d’indiquer en dessous un seul contact pour en faire un message privé ou quelques contacts pour en faire un message multiple participatif. L’intérêt ? Vous n’avez pas à aller voir d’abord votre flux d’actualité, puis vos messages. Ils sont tous regroupés dans votre flux, et dans vos notifications, ce qui fait, au quotidien, gagner pas mal de temps lorsqu’on a plusieurs messages privés lancés avec diverses personnes ;-)

 

twitter-oiseau.pngAsymétrie, ou comment réconcilier Twitter et Facebook dans un seul et même monde.

Si Facebook oblige à être « amis » et donc à avoir une certaine réciprocité, Twitter permet pour sa part de suivre les personnes dont vous jugez les publications publiques intéressantes.

Avec Google Plus, c’est un peu la réunion des deux, puisque quand vous envoyez une invitation, vous pouvez ajouter quelqu’un à un ou plusieurs cercles (comme les amis, qui vous ajouterons à leur tour à leurs propres cercles lorsqu’ils accepteront votre invitation). Mais vous pouvez aussi vous « abonner » aux publications publiques de personnes que vous « connaissez » ou dont vous appréciez les publications pour leur qualité ou toute autre raison qui vous est propre. C’est sans aucun doute une grande force de G+ puisque cela permet par exemple à certains utilisateurs d’utiliser ce service comme un blog ou un Twitter amélioré, tout en l’utilisant aussi comme un réseau social (via les limitations de publication) et donc de gagner encore et toujours du temps par rapport à des services qui seraient dissociés.

 

Barre de notification interactive intégrée dans toutes vos applications Google.

La barre de notification de Google+ est super ! Elle permet en effet d’interagir avec les notifications sans forcément se rendre sur Google+ pour cela. Je m’explique.

Que vous vous trouviez dans Google+, GMail, GDocs, iGoogle, Google Agenda ou Google Reader pour ne citer que ceux que j’utilise le plus, vous avez en haut la barre de notifications Google Plus qui est visible. Quand une nouvelle notification apparait, vous pouvez y réagir directement depuis cette barre. Par exemple, quelqu’un a mis un commentaire à votre statut, vous pouvez lui répondre directement dans la barre de notification. Mieux, vous pouvez même, depuis cette barre, publier un statut et en gérer l’intégralité de la confidentialité ! Bref, tout est fait pour vous permettre de garder un œil sur ce qu’il se passe sur G+ où d’y publier des choses, sans avoir à vous rendre expressément du Google Plus pour le faire. Un gros plus pour encourage les utilisateurs à y être actif au quotidien !

 

L’appli smartphone déjà sur les rails.

Et oui, alors que G+ n’est encore qu’une beta semi-publique et que le projet existe depuis à peine plus d’un mois, l’application pour iOS et Android est déjà publiée ! De quoi reprendre vos réflexes « Facebookiens » avec ce nouveau support.

 

logo-FB.pngVisio et audio pour le t’chat sinon rien.

Oui, c’était le gros point fort de Google Plus à sa sortie, le tout jusuqu’à 10 en même temps s’il vous plait ! Et c’est ce qui permet aujourd’hui aux utilisateurs de Facebook de profiter de visio (via Skype), puisque monsieur Zuckerberg n’a jugé bon d’offrir ce service qu’en réponse au concurrent nouvellement venu. Cela laisse imaginer l’esprit du bonhomme et sa volonté de développer ce qui plait et non pas uniquement ce qui permet de faire face …

 

La limitation c’est fini.

Marre de devoir raccourcir à outrance vos publications Twitter ? Marre quand vous voulez détailler les emmerdes qui vous tombe dessus de devoir publier 3 statuts Facebook par limitation du nombre de caractère ? Oubliez cela avec Google Plus ! Si vous voulez publier votre roman dans un statut, vous pouvez ;-)

 

Un écosystème qui promet encore de bien jolies choses.

Alors que Google+ utilise déjà de belles applications de Google (Picasa, GTalk, GMail ou Google +1 entre autres), l’écosystème Google promet encore de belles évolutions possibles au système. On peut facilement imaginer poster un document word et le visualiser directement au sein du flux via Google Docs, créer un évènement en en indiquant le lieu et lancer un calcul de l’itinéraire via Google Maps ou même encore intégrer les flux RSS surveillés via Google Reader directement dans le flux afin de tout centraliser. Les possibilités sont nombreuses et gageons que Google saura les implémenter au fil du temps !

 

La pénurie de place, le meilleur ami du lancement ?

Un réseau social peut il aujourd’hui espérer concurrencer FaceBook ou Twitter ? Sans y répondre, je peux dire que Google a en tout cas réussi son lancement en faisant parler de G+ partout, et en créant artificiellement une demande via la pénurie maitrisée de places libres.

 

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

Quelques habitudes à chambouler (MP, …)

Google+ c’est une nouvelle façon de penser certains grands classiques, tels que les messages privés ou la gestion des personnes qui peuvent voir ce que l’on publie. Si les idées sont excellentes (voir partie précédente), il faut avouer que cela risque de déstabiliser l’utilisateur lambda de prime abord. Moi-même, pourtant assez technophile, ai cherché le fameux bouton « MP » avant de penser qu’il n’était tout simplement plus nécessaire. Mais bon, quand on voit à quel point les gens sont habitués à leurs petites habitudes, on peut se demander quand même s’il ne s’agit pas d’un risque trop gros après 2 échecs.

 

twitter-logo.pngUne concurrence bien établie et un manque de nouveautés pour s’en différencier.

Face à ses concurrents, force est de constater que Google+ n’apporte par grand-chose de neuf ! Il est certes plus intuitif que Facebook, moins limitatif que le micro bloging offert par Twitter et mieux intégré aux autres pages de notre quotidien (Google, GMail, …), mais il reste pour le moment un Facebook like et l’on a souvent tendance à y poster la même chose, ce qui fait irrémédiablement doublon. Reste à savoir si les utilisateurs migreront vers G+ en abandonnant Facebook/Twitter, garderont les deux en parallèle (Google+ offrant quand même quelques possibilités absentes de Facebook ou Twitter) ou resteront sur ce qu’ils utilisent actuellement, offrant un Google un nouvel échec dans le social malgré de bonnes idées.

 

Une publicité pas toujours du meilleur aloi

Avec le relai fait par certains médias, sans détailler, des profils obligatoirement publics ou encore d’un Google qui pourrait tout savoir de nos vies (Facebook n’est il pas la même menace ?), Google Plus jouit d’une réputation déjà mitigée auprès du grand public alors même qu’il n’est qu’en phase de test.

 

La pénurie de place, le pire ennemi du lancement ?

Un réseau social sans ses amis est il utile ? La réponse est sans conteste NON ! Et si la pénurie a permis à Google Plus de faire parler de lui à son lancement, elle est aujourd’hui, après à peine plus d’un mois de vie, sans doute la pire ennemie du réseau social by Google. En effet, bon nombre d’utilisateurs n’utilisent déjà plus le service, juste parce que leurs amis n’ont pas pu s’y inscrire. Et faire revenir ces utilisateurs sera extrêmement difficile. Il serait donc temps pour Google de passer le service en beta ouverte sous peine de se pénaliser lui-même !

  

5. Conclusion

Avant tout, il faut remarquer que pour la première fois, Google parvient à lancer avec brio son service de social network. Cette grande première permet de se dire que l’on va peut être enfin pouvoir avoir une alternative crédible à Facebook !

Ensuite, il faut garder à l’esprit que pour le moment, le projet Google + n’est qu’une Beta (une version de test et d’évaluation) semi-publique. Ainsi, le projet est amené à changer, évoluer et s’améliorer très rapidement. Pour aller dans ce sens, Google permet d’ailleurs à l’ensemble des millions d’utilisateurs inscrits de lui envoyer tout avis, remarque ou suggestion en plus des rapports de bug éventuels. C’est ce qui va permettre d’adapter le service aux attentes avec rapidité et efficacité là où Facebook patine et rivalise de lenteur avec l’escargot à chaque nouveauté demandée.

Enfin, Google Plus offre de vrais bonnes idées et un plus qualitatif indéniable face à son principal concurrent dans la gestion de la confidentialité des publications. C’est sans doute là que tout pourra se jouer. Car après avoir gouté à la facilité de limiter la visibilité de vos statuts, il devient très difficile de poster sur Facebook quelque chose que vous ne voulez pas laisser aux yeux de tous vos « amis ».

 

Rendez vous dans quelques mois pour savoir si Google Plus et ce qu’il apporte de neuf aura réussi à se faire sa place dans l’environnement déjà bien implanté et hyperconcurrentiel qu’est le réseau social.

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 21:58

google-.jpgGoogle est une firme touche à tout. Et, dans l’ensemble, elle fait les choses plutôt bien. Malgré les personnes qui reprochent à la firme de devenir Big Brother (alors que d’autres peuvent l’être tout autant, mais que l’on ne s’en méfie pas …), Google a su se faire une place de choix au sein du monde informatique en proposant un ensemble d’applications qui se complètent et s’articulent pour créer un écosystème cohérent, fiable, et basé sur une gratuité financée intégralement par la publicité.

Gratuit et puissant étant souvent antinomiques, ou alors sur une courte période, l’utilisateur voyant souvent passer les applications à succès en version payante, il n’en a pas fallut plus à Google pour se faire sa place au soleil !

Qu’il s’agisse de Google Docs qui prend en charge chaque jours des formats plus nombreux, GMail et son espace de stockage incroyable mais aussi ses options géniales qui ont ensuite été copiées par les autres ou son système de libellés, Google Agenda qui rend le partage d’agenda ultra simple, Picasa pour l’indexation, la retouche et le partage de photo, Google Reader pour la gestion de flux RSS, Google Chrome qui est sans doute l’un des meilleurs navigateurs internet, loin devant IE et FF ou plus récemment Android qui profite de tout cet écosystème pour vous rendre la vie plus facile en synchronisant votre agenda, vos mails, vos documents ou vos photos, Google a su créer quelque chose de puissant sans renoncer à la gratuité pour l’utilisateur final.

Restait encore un bastion lucratif que Google ne parvenait pas à prendre, c’était le réseau social. Face aux deux géants du moment que sont Facebook et Twitter, et aux concurrents performants bien que moins gros comme LikedIn ou MySpace en autres nombreux autres, Google a raté le départ et doit donc pédaler bien plus que les autres pour revenir dans la course. Et s’il l’a fait avec un certain brio pour les navigateurs internet ou les OS mobiles, force est de constater que ses précédentes initiatives, parmi lesquelles Buzz ou Wave, se sont soldées par des échecs … cuisants.

Alors Google+ est il la nouvelle arme en format de pistolet à eau ou est ce un rouleau compresseur qui va enfin faire renouer Mountain View avec la réussite dans le social network ? Quelques pistes de réponse dans ce petit comparo !

_______________________________________________

 

1. Lancement

2. Premiers pas

3. Points forts face aux deux concurrents principaux

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

5. Conclusion

_______________________________________________ 

 

 

g--et-cercles.png1.  Le lancement 

Pour cette nouvelle tentative, Google a fait les choses en grand. Point de lancement discret, point d’accès à tous, point de nouvelle application gadget, et des grands de la firme aux manettes ! Bref, avec Google Plus, on sent que la firme de Mountain View souhaite vraiment réussir et sent qu’elle n’aura sans doute pas une quatrième chance !!

Ainsi, pour le lancement de G+, on passe au principe de l’invitation et de la limitation des places, afin de créer artificiellement le buzz (pardon, le ramdam) sur la toile et que l’on parle partout de cette pénurie. Résultat ? Jackpot pour Google qui obtient de la publicité gratuite sur toutes les plateformes, même généralistes. La presse spécialisée en parle, mais les grands quotidiens mondiaux aussi. Sur les forums, c’est à celui qui aura son « invit’ » en premier et qui pourra alors inviter les autres membres de sa communauté  à découvrir cette nouveauté. Bref, après seulement un petit mois, Google Plus possède déjà plus de 25 millions d’utilisateurs quand il a fallut 5 ans à un Facebook pour arriver au demi milliard revendiqué.

Même si l’on est encore loin de pouvoir juger de la réussite de cette nouvelle tentative, force est de constater que le lancement est plus réussi que pour les deux initiatives précédentes !

  

g-.jpg2. Premiers pas

Lorsque l’on peut enfin s’inscrire sur Google+, on remarque avant tout quelques trucs principaux.

D’abord, afin de ne pas dépayser les utilisateurs, la présentation est sensiblement identique à un Facebook, avec le flux d’actualité sur la colonne centrale et les « options » sur les côté.

Ensuite, on ne peut pas passer à côté des cercles, qui sont sans doute le gros point fort (mais nous y reviendront).

Enfin, il y a l’intégration de fonctions déjà existantes et éprouvées de Google, comme Picasa (obligatoire), GMail ou encore GTalk (pour le t’chat). Bref, Google a préféré capitaliser sur des valeurs sures plutôt que de développer des doublons avec tout ce que cela implique comme risque de bug, faille et autres désagréments. C’est une solution tout à fait pertinente, même si j’ai déjà lu ça et là que cette route à l’économie n’était pas admissible … Il y a des gens qui veulent voir des défauts là où il y a des qualités ………….

 

logo-FB-archives.png3. Points forts face aux deux concurrents principaux

Google+, c’est un ensemble de fonctions, plus ou moins innovantes par rapport à la concurrence. Voici une petite revue de détail de celles qui font la force du nouveau bébé de Google.

 

Google ou l’esprit de la simplicité.

Vous détestez les profils à la facebook avec 15 pages différentes, 50 options par page, et des paramétrages hasardeux ? Ici, c’est tout le contraire. Le profil est ultra-facile à administrer.  En effet, votre « Bio » est modifiable en cliquant simplement sur « modifier la visibilité des personnes » puis sur chaque catégorie. Par exemple, en cliquant ensuite sur « lieux où vous avez vécu », il suffit d’une seconde pour rendre cette information accessible à quelques cercles, à tous, à certaines personnes ou … à personne ! Car oui, si Google avait annoncé que les profils seraient publics, chose relayée à grand renfort de jérémiades par les médias, il n’y a que votre nom et votre photo de profil (pour vous retrouver) qui le sont vraiment. Tout ce qu’il contient est ensuite verrouillable à souhait, de façon simple et rapide.

 

Les Cercles ou la gestion simplifiée de la confidentialité

C’est sans aucun doute le gros plus de Google plus (elle était facile celle là, je vous l’accorde !). En effet, ce système simple permet de créer des groupes et de les administrer par simple glissé-déposé de vos contact dans les différents cercles créés. Ici, Google prend un très gros point d’avance sur Facebook en terme de confidentialité où les groupes sont assez fastidieux à gérer.

 

Adieu MP, messages groupés et consorts. Bonjour publication à vue limitée.

Toujours dans un esprit de simplicité maximale et d’intuitivité, Google Plus ne connait pas le message privé ou le message multiple et participatif. Ou plutôt il change de ce que nous connaissons. En effet, ici, il suffit de taper son statut et d’indiquer en dessous un seul contact pour en faire un message privé ou quelques contacts pour en faire un message multiple participatif. L’intérêt ? Vous n’avez pas à aller voir d’abord votre flux d’actualité, puis vos messages. Ils sont tous regroupés dans votre flux, et dans vos notifications, ce qui fait, au quotidien, gagner pas mal de temps lorsqu’on a plusieurs messages privés lancés avec diverses personnes ;-)

 

twitter-oiseau.pngAsymétrie, ou comment réconcilier Twitter et Facebook dans un seul et même monde.

Si Facebook oblige à être « amis » et donc à avoir une certaine réciprocité, Twitter permet pour sa part de suivre les personnes dont vous jugez les publications publiques intéressantes.

Avec Google Plus, c’est un peu la réunion des deux, puisque quand vous envoyez une invitation, vous pouvez ajouter quelqu’un à un ou plusieurs cercles (comme les amis, qui vous ajouterons à leur tour à leurs propres cercles lorsqu’ils accepteront votre invitation). Mais vous pouvez aussi vous « abonner » aux publications publiques de personnes que vous « connaissez » ou dont vous appréciez les publications pour leur qualité ou toute autre raison qui vous est propre. C’est sans aucun doute une grande force de G+ puisque cela permet par exemple à certains utilisateurs d’utiliser ce service comme un blog ou un Twitter amélioré, tout en l’utilisant aussi comme un réseau social (via les limitations de publication) et donc de gagner encore et toujours du temps par rapport à des services qui seraient dissociés.

 

Barre de notification interactive intégrée dans toutes vos applications Google.

La barre de notification de Google+ est super ! Elle permet en effet d’interagir avec les notifications sans forcément se rendre sur Google+ pour cela. Je m’explique.

Que vous vous trouviez dans Google+, GMail, GDocs, iGoogle, Google Agenda ou Google Reader pour ne citer que ceux que j’utilise le plus, vous avez en haut la barre de notifications Google Plus qui est visible. Quand une nouvelle notification apparait, vous pouvez y réagir directement depuis cette barre. Par exemple, quelqu’un a mis un commentaire à votre statut, vous pouvez lui répondre directement dans la barre de notification. Mieux, vous pouvez même, depuis cette barre, publier un statut et en gérer l’intégralité de la confidentialité ! Bref, tout est fait pour vous permettre de garder un œil sur ce qu’il se passe sur G+ où d’y publier des choses, sans avoir à vous rendre expressément du Google Plus pour le faire. Un gros plus pour encourage les utilisateurs à y être actif au quotidien !

 

L’appli smartphone déjà sur les rails.

Et oui, alors que G+ n’est encore qu’une beta semi-publique et que le projet existe depuis à peine plus d’un mois, l’application pour iOS et Android est déjà publiée ! De quoi reprendre vos réflexes « Facebookiens » avec ce nouveau support.

 

logo-FB.pngVisio et audio pour le t’chat sinon rien.

Oui, c’était le gros point fort de Google Plus à sa sortie, le tout jusuqu’à 10 en même temps s’il vous plait ! Et c’est ce qui permet aujourd’hui aux utilisateurs de Facebook de profiter de visio (via Skype), puisque monsieur Zuckerberg n’a jugé bon d’offrir ce service qu’en réponse au concurrent nouvellement venu. Cela laisse imaginer l’esprit du bonhomme et sa volonté de développer ce qui plait et non pas uniquement ce qui permet de faire face …

 

La limitation c’est fini.

Marre de devoir raccourcir à outrance vos publications Twitter ? Marre quand vous voulez détailler les emmerdes qui vous tombe dessus de devoir publier 3 statuts Facebook par limitation du nombre de caractère ? Oubliez cela avec Google Plus ! Si vous voulez publier votre roman dans un statut, vous pouvez ;-)

 

Un écosystème qui promet encore de bien jolies choses.

Alors que Google+ utilise déjà de belles applications de Google (Picasa, GTalk, GMail ou Google +1 entre autres), l’écosystème Google promet encore de belles évolutions possibles au système. On peut facilement imaginer poster un document word et le visualiser directement au sein du flux via Google Docs, créer un évènement en en indiquant le lieu et lancer un calcul de l’itinéraire via Google Maps ou même encore intégrer les flux RSS surveillés via Google Reader directement dans le flux afin de tout centraliser. Les possibilités sont nombreuses et gageons que Google saura les implémenter au fil du temps !

 

La pénurie de place, le meilleur ami du lancement ?

Un réseau social peut il aujourd’hui espérer concurrencer FaceBook ou Twitter ? Sans y répondre, je peux dire que Google a en tout cas réussi son lancement en faisant parler de G+ partout, et en créant artificiellement une demande via la pénurie maitrisée de places libres.

 

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

Quelques habitudes à chambouler (MP, …)

Google+ c’est une nouvelle façon de penser certains grands classiques, tels que les messages privés ou la gestion des personnes qui peuvent voir ce que l’on publie. Si les idées sont excellentes (voir partie précédente), il faut avouer que cela risque de déstabiliser l’utilisateur lambda de prime abord. Moi-même, pourtant assez technophile, ai cherché le fameux bouton « MP » avant de penser qu’il n’était tout simplement plus nécessaire. Mais bon, quand on voit à quel point les gens sont habitués à leurs petites habitudes, on peut se demander quand même s’il ne s’agit pas d’un risque trop gros après 2 échecs.

 

twitter-logo.pngUne concurrence bien établie et un manque de nouveautés pour s’en différencier.

Face à ses concurrents, force est de constater que Google+ n’apporte par grand-chose de neuf ! Il est certes plus intuitif que Facebook, moins limitatif que le micro bloging offert par Twitter et mieux intégré aux autres pages de notre quotidien (Google, GMail, …), mais il reste pour le moment un Facebook like et l’on a souvent tendance à y poster la même chose, ce qui fait irrémédiablement doublon. Reste à savoir si les utilisateurs migreront vers G+ en abandonnant Facebook/Twitter, garderont les deux en parallèle (Google+ offrant quand même quelques possibilités absentes de Facebook ou Twitter) ou resteront sur ce qu’ils utilisent actuellement, offrant un Google un nouvel échec dans le social malgré de bonnes idées.

 

Une publicité pas toujours du meilleur aloi

Avec le relai fait par certains médias, sans détailler, des profils obligatoirement publics ou encore d’un Google qui pourrait tout savoir de nos vies (Facebook n’est il pas la même menace ?), Google Plus jouit d’une réputation déjà mitigée auprès du grand public alors même qu’il n’est qu’en phase de test.

 

La pénurie de place, le pire ennemi du lancement ?

Un réseau social sans ses amis est il utile ? La réponse est sans conteste NON ! Et si la pénurie a permis à Google Plus de faire parler de lui à son lancement, elle est aujourd’hui, après à peine plus d’un mois de vie, sans doute la pire ennemie du réseau social by Google. En effet, bon nombre d’utilisateurs n’utilisent déjà plus le service, juste parce que leurs amis n’ont pas pu s’y inscrire. Et faire revenir ces utilisateurs sera extrêmement difficile. Il serait donc temps pour Google de passer le service en beta ouverte sous peine de se pénaliser lui-même !

  

5. Conclusion

Avant tout, il faut remarquer que pour la première fois, Google parvient à lancer avec brio son service de social network. Cette grande première permet de se dire que l’on va peut être enfin pouvoir avoir une alternative crédible à Facebook !

Ensuite, il faut garder à l’esprit que pour le moment, le projet Google + n’est qu’une Beta (une version de test et d’évaluation) semi-publique. Ainsi, le projet est amené à changer, évoluer et s’améliorer très rapidement. Pour aller dans ce sens, Google permet d’ailleurs à l’ensemble des millions d’utilisateurs inscrits de lui envoyer tout avis, remarque ou suggestion en plus des rapports de bug éventuels. C’est ce qui va permettre d’adapter le service aux attentes avec rapidité et efficacité là où Facebook patine et rivalise de lenteur avec l’escargot à chaque nouveauté demandée.

Enfin, Google Plus offre de vrais bonnes idées et un plus qualitatif indéniable face à son principal concurrent dans la gestion de la confidentialité des publications. C’est sans doute là que tout pourra se jouer. Car après avoir gouté à la facilité de limiter la visibilité de vos statuts, il devient très difficile de poster sur Facebook quelque chose que vous ne voulez pas laisser aux yeux de tous vos « amis ».

 

Rendez vous dans quelques mois pour savoir si Google Plus et ce qu’il apporte de neuf aura réussi à se faire sa place dans l’environnement déjà bien implanté et hyperconcurrentiel qu’est le réseau social.

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