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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 21:57

google-.jpgGoogle est une firme touche à tout. Et, dans l’ensemble, elle fait les choses plutôt bien. Malgré les personnes qui reprochent à la firme de devenir Big Brother (alors que d’autres peuvent l’être tout autant, mais que l’on ne s’en méfie pas …), Google a su se faire une place de choix au sein du monde informatique en proposant un ensemble d’applications qui se complètent et s’articulent pour créer un écosystème cohérent, fiable, et basé sur une gratuité financée intégralement par la publicité.

Gratuit et puissant étant souvent antinomiques, ou alors sur une courte période, l’utilisateur voyant souvent passer les applications à succès en version payante, il n’en a pas fallut plus à Google pour se faire sa place au soleil !

Qu’il s’agisse de Google Docs qui prend en charge chaque jours des formats plus nombreux, GMail et son espace de stockage incroyable mais aussi ses options géniales qui ont ensuite été copiées par les autres ou son système de libellés, Google Agenda qui rend le partage d’agenda ultra simple, Picasa pour l’indexation, la retouche et le partage de photo, Google Reader pour la gestion de flux RSS, Google Chrome qui est sans doute l’un des meilleurs navigateurs internet, loin devant IE et FF ou plus récemment Android qui profite de tout cet écosystème pour vous rendre la vie plus facile en synchronisant votre agenda, vos mails, vos documents ou vos photos, Google a su créer quelque chose de puissant sans renoncer à la gratuité pour l’utilisateur final.

Restait encore un bastion lucratif que Google ne parvenait pas à prendre, c’était le réseau social. Face aux deux géants du moment que sont Facebook et Twitter, et aux concurrents performants bien que moins gros comme LikedIn ou MySpace en autres nombreux autres, Google a raté le départ et doit donc pédaler bien plus que les autres pour revenir dans la course. Et s’il l’a fait avec un certain brio pour les navigateurs internet ou les OS mobiles, force est de constater que ses précédentes initiatives, parmi lesquelles Buzz ou Wave, se sont soldées par des échecs … cuisants.

Alors Google+ est il la nouvelle arme en format de pistolet à eau ou est ce un rouleau compresseur qui va enfin faire renouer Mountain View avec la réussite dans le social network ? Quelques pistes de réponse dans ce petit comparo !

_______________________________________________

 

1. Lancement

2. Premiers pas

3. Points forts face aux deux concurrents principaux

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

5. Conclusion

_______________________________________________ 

 

 

g--et-cercles.png1.  Le lancement 

Pour cette nouvelle tentative, Google a fait les choses en grand. Point de lancement discret, point d’accès à tous, point de nouvelle application gadget, et des grands de la firme aux manettes ! Bref, avec Google Plus, on sent que la firme de Mountain View souhaite vraiment réussir et sent qu’elle n’aura sans doute pas une quatrième chance !!

Ainsi, pour le lancement de G+, on passe au principe de l’invitation et de la limitation des places, afin de créer artificiellement le buzz (pardon, le ramdam) sur la toile et que l’on parle partout de cette pénurie. Résultat ? Jackpot pour Google qui obtient de la publicité gratuite sur toutes les plateformes, même généralistes. La presse spécialisée en parle, mais les grands quotidiens mondiaux aussi. Sur les forums, c’est à celui qui aura son « invit’ » en premier et qui pourra alors inviter les autres membres de sa communauté  à découvrir cette nouveauté. Bref, après seulement un petit mois, Google Plus possède déjà plus de 25 millions d’utilisateurs quand il a fallut 5 ans à un Facebook pour arriver au demi milliard revendiqué.

Même si l’on est encore loin de pouvoir juger de la réussite de cette nouvelle tentative, force est de constater que le lancement est plus réussi que pour les deux initiatives précédentes !

  

g-.jpg2. Premiers pas

Lorsque l’on peut enfin s’inscrire sur Google+, on remarque avant tout quelques trucs principaux.

D’abord, afin de ne pas dépayser les utilisateurs, la présentation est sensiblement identique à un Facebook, avec le flux d’actualité sur la colonne centrale et les « options » sur les côté.

Ensuite, on ne peut pas passer à côté des cercles, qui sont sans doute le gros point fort (mais nous y reviendront).

Enfin, il y a l’intégration de fonctions déjà existantes et éprouvées de Google, comme Picasa (obligatoire), GMail ou encore GTalk (pour le t’chat). Bref, Google a préféré capitaliser sur des valeurs sures plutôt que de développer des doublons avec tout ce que cela implique comme risque de bug, faille et autres désagréments. C’est une solution tout à fait pertinente, même si j’ai déjà lu ça et là que cette route à l’économie n’était pas admissible … Il y a des gens qui veulent voir des défauts là où il y a des qualités ………….

 

logo-FB-archives.png3. Points forts face aux deux concurrents principaux

Google+, c’est un ensemble de fonctions, plus ou moins innovantes par rapport à la concurrence. Voici une petite revue de détail de celles qui font la force du nouveau bébé de Google.

 

Google ou l’esprit de la simplicité.

Vous détestez les profils à la facebook avec 15 pages différentes, 50 options par page, et des paramétrages hasardeux ? Ici, c’est tout le contraire. Le profil est ultra-facile à administrer.  En effet, votre « Bio » est modifiable en cliquant simplement sur « modifier la visibilité des personnes » puis sur chaque catégorie. Par exemple, en cliquant ensuite sur « lieux où vous avez vécu », il suffit d’une seconde pour rendre cette information accessible à quelques cercles, à tous, à certaines personnes ou … à personne ! Car oui, si Google avait annoncé que les profils seraient publics, chose relayée à grand renfort de jérémiades par les médias, il n’y a que votre nom et votre photo de profil (pour vous retrouver) qui le sont vraiment. Tout ce qu’il contient est ensuite verrouillable à souhait, de façon simple et rapide.

 

Les Cercles ou la gestion simplifiée de la confidentialité

C’est sans aucun doute le gros plus de Google plus (elle était facile celle là, je vous l’accorde !). En effet, ce système simple permet de créer des groupes et de les administrer par simple glissé-déposé de vos contact dans les différents cercles créés. Ici, Google prend un très gros point d’avance sur Facebook en terme de confidentialité où les groupes sont assez fastidieux à gérer.

 

Adieu MP, messages groupés et consorts. Bonjour publication à vue limitée.

Toujours dans un esprit de simplicité maximale et d’intuitivité, Google Plus ne connait pas le message privé ou le message multiple et participatif. Ou plutôt il change de ce que nous connaissons. En effet, ici, il suffit de taper son statut et d’indiquer en dessous un seul contact pour en faire un message privé ou quelques contacts pour en faire un message multiple participatif. L’intérêt ? Vous n’avez pas à aller voir d’abord votre flux d’actualité, puis vos messages. Ils sont tous regroupés dans votre flux, et dans vos notifications, ce qui fait, au quotidien, gagner pas mal de temps lorsqu’on a plusieurs messages privés lancés avec diverses personnes ;-)

 

twitter-oiseau.pngAsymétrie, ou comment réconcilier Twitter et Facebook dans un seul et même monde.

Si Facebook oblige à être « amis » et donc à avoir une certaine réciprocité, Twitter permet pour sa part de suivre les personnes dont vous jugez les publications publiques intéressantes.

Avec Google Plus, c’est un peu la réunion des deux, puisque quand vous envoyez une invitation, vous pouvez ajouter quelqu’un à un ou plusieurs cercles (comme les amis, qui vous ajouterons à leur tour à leurs propres cercles lorsqu’ils accepteront votre invitation). Mais vous pouvez aussi vous « abonner » aux publications publiques de personnes que vous « connaissez » ou dont vous appréciez les publications pour leur qualité ou toute autre raison qui vous est propre. C’est sans aucun doute une grande force de G+ puisque cela permet par exemple à certains utilisateurs d’utiliser ce service comme un blog ou un Twitter amélioré, tout en l’utilisant aussi comme un réseau social (via les limitations de publication) et donc de gagner encore et toujours du temps par rapport à des services qui seraient dissociés.

 

Barre de notification interactive intégrée dans toutes vos applications Google.

La barre de notification de Google+ est super ! Elle permet en effet d’interagir avec les notifications sans forcément se rendre sur Google+ pour cela. Je m’explique.

Que vous vous trouviez dans Google+, GMail, GDocs, iGoogle, Google Agenda ou Google Reader pour ne citer que ceux que j’utilise le plus, vous avez en haut la barre de notifications Google Plus qui est visible. Quand une nouvelle notification apparait, vous pouvez y réagir directement depuis cette barre. Par exemple, quelqu’un a mis un commentaire à votre statut, vous pouvez lui répondre directement dans la barre de notification. Mieux, vous pouvez même, depuis cette barre, publier un statut et en gérer l’intégralité de la confidentialité ! Bref, tout est fait pour vous permettre de garder un œil sur ce qu’il se passe sur G+ où d’y publier des choses, sans avoir à vous rendre expressément du Google Plus pour le faire. Un gros plus pour encourage les utilisateurs à y être actif au quotidien !

 

L’appli smartphone déjà sur les rails.

Et oui, alors que G+ n’est encore qu’une beta semi-publique et que le projet existe depuis à peine plus d’un mois, l’application pour iOS et Android est déjà publiée ! De quoi reprendre vos réflexes « Facebookiens » avec ce nouveau support.

 

logo-FB.pngVisio et audio pour le t’chat sinon rien.

Oui, c’était le gros point fort de Google Plus à sa sortie, le tout jusuqu’à 10 en même temps s’il vous plait ! Et c’est ce qui permet aujourd’hui aux utilisateurs de Facebook de profiter de visio (via Skype), puisque monsieur Zuckerberg n’a jugé bon d’offrir ce service qu’en réponse au concurrent nouvellement venu. Cela laisse imaginer l’esprit du bonhomme et sa volonté de développer ce qui plait et non pas uniquement ce qui permet de faire face …

 

La limitation c’est fini.

Marre de devoir raccourcir à outrance vos publications Twitter ? Marre quand vous voulez détailler les emmerdes qui vous tombe dessus de devoir publier 3 statuts Facebook par limitation du nombre de caractère ? Oubliez cela avec Google Plus ! Si vous voulez publier votre roman dans un statut, vous pouvez ;-)

 

Un écosystème qui promet encore de bien jolies choses.

Alors que Google+ utilise déjà de belles applications de Google (Picasa, GTalk, GMail ou Google +1 entre autres), l’écosystème Google promet encore de belles évolutions possibles au système. On peut facilement imaginer poster un document word et le visualiser directement au sein du flux via Google Docs, créer un évènement en en indiquant le lieu et lancer un calcul de l’itinéraire via Google Maps ou même encore intégrer les flux RSS surveillés via Google Reader directement dans le flux afin de tout centraliser. Les possibilités sont nombreuses et gageons que Google saura les implémenter au fil du temps !

 

La pénurie de place, le meilleur ami du lancement ?

Un réseau social peut il aujourd’hui espérer concurrencer FaceBook ou Twitter ? Sans y répondre, je peux dire que Google a en tout cas réussi son lancement en faisant parler de G+ partout, et en créant artificiellement une demande via la pénurie maitrisée de places libres.

 

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

Quelques habitudes à chambouler (MP, …)

Google+ c’est une nouvelle façon de penser certains grands classiques, tels que les messages privés ou la gestion des personnes qui peuvent voir ce que l’on publie. Si les idées sont excellentes (voir partie précédente), il faut avouer que cela risque de déstabiliser l’utilisateur lambda de prime abord. Moi-même, pourtant assez technophile, ai cherché le fameux bouton « MP » avant de penser qu’il n’était tout simplement plus nécessaire. Mais bon, quand on voit à quel point les gens sont habitués à leurs petites habitudes, on peut se demander quand même s’il ne s’agit pas d’un risque trop gros après 2 échecs.

 

twitter-logo.pngUne concurrence bien établie et un manque de nouveautés pour s’en différencier.

Face à ses concurrents, force est de constater que Google+ n’apporte par grand-chose de neuf ! Il est certes plus intuitif que Facebook, moins limitatif que le micro bloging offert par Twitter et mieux intégré aux autres pages de notre quotidien (Google, GMail, …), mais il reste pour le moment un Facebook like et l’on a souvent tendance à y poster la même chose, ce qui fait irrémédiablement doublon. Reste à savoir si les utilisateurs migreront vers G+ en abandonnant Facebook/Twitter, garderont les deux en parallèle (Google+ offrant quand même quelques possibilités absentes de Facebook ou Twitter) ou resteront sur ce qu’ils utilisent actuellement, offrant un Google un nouvel échec dans le social malgré de bonnes idées.

 

Une publicité pas toujours du meilleur aloi

Avec le relai fait par certains médias, sans détailler, des profils obligatoirement publics ou encore d’un Google qui pourrait tout savoir de nos vies (Facebook n’est il pas la même menace ?), Google Plus jouit d’une réputation déjà mitigée auprès du grand public alors même qu’il n’est qu’en phase de test.

 

La pénurie de place, le pire ennemi du lancement ?

Un réseau social sans ses amis est il utile ? La réponse est sans conteste NON ! Et si la pénurie a permis à Google Plus de faire parler de lui à son lancement, elle est aujourd’hui, après à peine plus d’un mois de vie, sans doute la pire ennemie du réseau social by Google. En effet, bon nombre d’utilisateurs n’utilisent déjà plus le service, juste parce que leurs amis n’ont pas pu s’y inscrire. Et faire revenir ces utilisateurs sera extrêmement difficile. Il serait donc temps pour Google de passer le service en beta ouverte sous peine de se pénaliser lui-même !

  

5. Conclusion

Avant tout, il faut remarquer que pour la première fois, Google parvient à lancer avec brio son service de social network. Cette grande première permet de se dire que l’on va peut être enfin pouvoir avoir une alternative crédible à Facebook !

Ensuite, il faut garder à l’esprit que pour le moment, le projet Google + n’est qu’une Beta (une version de test et d’évaluation) semi-publique. Ainsi, le projet est amené à changer, évoluer et s’améliorer très rapidement. Pour aller dans ce sens, Google permet d’ailleurs à l’ensemble des millions d’utilisateurs inscrits de lui envoyer tout avis, remarque ou suggestion en plus des rapports de bug éventuels. C’est ce qui va permettre d’adapter le service aux attentes avec rapidité et efficacité là où Facebook patine et rivalise de lenteur avec l’escargot à chaque nouveauté demandée.

Enfin, Google Plus offre de vrais bonnes idées et un plus qualitatif indéniable face à son principal concurrent dans la gestion de la confidentialité des publications. C’est sans doute là que tout pourra se jouer. Car après avoir gouté à la facilité de limiter la visibilité de vos statuts, il devient très difficile de poster sur Facebook quelque chose que vous ne voulez pas laisser aux yeux de tous vos « amis ».

 

Rendez vous dans quelques mois pour savoir si Google Plus et ce qu’il apporte de neuf aura réussi à se faire sa place dans l’environnement déjà bien implanté et hyperconcurrentiel qu’est le réseau social.

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 21:57

google-.jpgGoogle est une firme touche à tout. Et, dans l’ensemble, elle fait les choses plutôt bien. Malgré les personnes qui reprochent à la firme de devenir Big Brother (alors que d’autres peuvent l’être tout autant, mais que l’on ne s’en méfie pas …), Google a su se faire une place de choix au sein du monde informatique en proposant un ensemble d’applications qui se complètent et s’articulent pour créer un écosystème cohérent, fiable, et basé sur une gratuité financée intégralement par la publicité.

Gratuit et puissant étant souvent antinomiques, ou alors sur une courte période, l’utilisateur voyant souvent passer les applications à succès en version payante, il n’en a pas fallut plus à Google pour se faire sa place au soleil !

Qu’il s’agisse de Google Docs qui prend en charge chaque jours des formats plus nombreux, GMail et son espace de stockage incroyable mais aussi ses options géniales qui ont ensuite été copiées par les autres ou son système de libellés, Google Agenda qui rend le partage d’agenda ultra simple, Picasa pour l’indexation, la retouche et le partage de photo, Google Reader pour la gestion de flux RSS, Google Chrome qui est sans doute l’un des meilleurs navigateurs internet, loin devant IE et FF ou plus récemment Android qui profite de tout cet écosystème pour vous rendre la vie plus facile en synchronisant votre agenda, vos mails, vos documents ou vos photos, Google a su créer quelque chose de puissant sans renoncer à la gratuité pour l’utilisateur final.

Restait encore un bastion lucratif que Google ne parvenait pas à prendre, c’était le réseau social. Face aux deux géants du moment que sont Facebook et Twitter, et aux concurrents performants bien que moins gros comme LikedIn ou MySpace en autres nombreux autres, Google a raté le départ et doit donc pédaler bien plus que les autres pour revenir dans la course. Et s’il l’a fait avec un certain brio pour les navigateurs internet ou les OS mobiles, force est de constater que ses précédentes initiatives, parmi lesquelles Buzz ou Wave, se sont soldées par des échecs … cuisants.

Alors Google+ est il la nouvelle arme en format de pistolet à eau ou est ce un rouleau compresseur qui va enfin faire renouer Mountain View avec la réussite dans le social network ? Quelques pistes de réponse dans ce petit comparo !

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1. Lancement

2. Premiers pas

3. Points forts face aux deux concurrents principaux

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

5. Conclusion

_______________________________________________ 

 

 

g--et-cercles.png1.  Le lancement 

Pour cette nouvelle tentative, Google a fait les choses en grand. Point de lancement discret, point d’accès à tous, point de nouvelle application gadget, et des grands de la firme aux manettes ! Bref, avec Google Plus, on sent que la firme de Mountain View souhaite vraiment réussir et sent qu’elle n’aura sans doute pas une quatrième chance !!

Ainsi, pour le lancement de G+, on passe au principe de l’invitation et de la limitation des places, afin de créer artificiellement le buzz (pardon, le ramdam) sur la toile et que l’on parle partout de cette pénurie. Résultat ? Jackpot pour Google qui obtient de la publicité gratuite sur toutes les plateformes, même généralistes. La presse spécialisée en parle, mais les grands quotidiens mondiaux aussi. Sur les forums, c’est à celui qui aura son « invit’ » en premier et qui pourra alors inviter les autres membres de sa communauté  à découvrir cette nouveauté. Bref, après seulement un petit mois, Google Plus possède déjà plus de 25 millions d’utilisateurs quand il a fallut 5 ans à un Facebook pour arriver au demi milliard revendiqué.

Même si l’on est encore loin de pouvoir juger de la réussite de cette nouvelle tentative, force est de constater que le lancement est plus réussi que pour les deux initiatives précédentes !

  

g-.jpg2. Premiers pas

Lorsque l’on peut enfin s’inscrire sur Google+, on remarque avant tout quelques trucs principaux.

D’abord, afin de ne pas dépayser les utilisateurs, la présentation est sensiblement identique à un Facebook, avec le flux d’actualité sur la colonne centrale et les « options » sur les côté.

Ensuite, on ne peut pas passer à côté des cercles, qui sont sans doute le gros point fort (mais nous y reviendront).

Enfin, il y a l’intégration de fonctions déjà existantes et éprouvées de Google, comme Picasa (obligatoire), GMail ou encore GTalk (pour le t’chat). Bref, Google a préféré capitaliser sur des valeurs sures plutôt que de développer des doublons avec tout ce que cela implique comme risque de bug, faille et autres désagréments. C’est une solution tout à fait pertinente, même si j’ai déjà lu ça et là que cette route à l’économie n’était pas admissible … Il y a des gens qui veulent voir des défauts là où il y a des qualités ………….

 

logo-FB-archives.png3. Points forts face aux deux concurrents principaux

Google+, c’est un ensemble de fonctions, plus ou moins innovantes par rapport à la concurrence. Voici une petite revue de détail de celles qui font la force du nouveau bébé de Google.

 

Google ou l’esprit de la simplicité.

Vous détestez les profils à la facebook avec 15 pages différentes, 50 options par page, et des paramétrages hasardeux ? Ici, c’est tout le contraire. Le profil est ultra-facile à administrer.  En effet, votre « Bio » est modifiable en cliquant simplement sur « modifier la visibilité des personnes » puis sur chaque catégorie. Par exemple, en cliquant ensuite sur « lieux où vous avez vécu », il suffit d’une seconde pour rendre cette information accessible à quelques cercles, à tous, à certaines personnes ou … à personne ! Car oui, si Google avait annoncé que les profils seraient publics, chose relayée à grand renfort de jérémiades par les médias, il n’y a que votre nom et votre photo de profil (pour vous retrouver) qui le sont vraiment. Tout ce qu’il contient est ensuite verrouillable à souhait, de façon simple et rapide.

 

Les Cercles ou la gestion simplifiée de la confidentialité

C’est sans aucun doute le gros plus de Google plus (elle était facile celle là, je vous l’accorde !). En effet, ce système simple permet de créer des groupes et de les administrer par simple glissé-déposé de vos contact dans les différents cercles créés. Ici, Google prend un très gros point d’avance sur Facebook en terme de confidentialité où les groupes sont assez fastidieux à gérer.

 

Adieu MP, messages groupés et consorts. Bonjour publication à vue limitée.

Toujours dans un esprit de simplicité maximale et d’intuitivité, Google Plus ne connait pas le message privé ou le message multiple et participatif. Ou plutôt il change de ce que nous connaissons. En effet, ici, il suffit de taper son statut et d’indiquer en dessous un seul contact pour en faire un message privé ou quelques contacts pour en faire un message multiple participatif. L’intérêt ? Vous n’avez pas à aller voir d’abord votre flux d’actualité, puis vos messages. Ils sont tous regroupés dans votre flux, et dans vos notifications, ce qui fait, au quotidien, gagner pas mal de temps lorsqu’on a plusieurs messages privés lancés avec diverses personnes ;-)

 

twitter-oiseau.pngAsymétrie, ou comment réconcilier Twitter et Facebook dans un seul et même monde.

Si Facebook oblige à être « amis » et donc à avoir une certaine réciprocité, Twitter permet pour sa part de suivre les personnes dont vous jugez les publications publiques intéressantes.

Avec Google Plus, c’est un peu la réunion des deux, puisque quand vous envoyez une invitation, vous pouvez ajouter quelqu’un à un ou plusieurs cercles (comme les amis, qui vous ajouterons à leur tour à leurs propres cercles lorsqu’ils accepteront votre invitation). Mais vous pouvez aussi vous « abonner » aux publications publiques de personnes que vous « connaissez » ou dont vous appréciez les publications pour leur qualité ou toute autre raison qui vous est propre. C’est sans aucun doute une grande force de G+ puisque cela permet par exemple à certains utilisateurs d’utiliser ce service comme un blog ou un Twitter amélioré, tout en l’utilisant aussi comme un réseau social (via les limitations de publication) et donc de gagner encore et toujours du temps par rapport à des services qui seraient dissociés.

 

Barre de notification interactive intégrée dans toutes vos applications Google.

La barre de notification de Google+ est super ! Elle permet en effet d’interagir avec les notifications sans forcément se rendre sur Google+ pour cela. Je m’explique.

Que vous vous trouviez dans Google+, GMail, GDocs, iGoogle, Google Agenda ou Google Reader pour ne citer que ceux que j’utilise le plus, vous avez en haut la barre de notifications Google Plus qui est visible. Quand une nouvelle notification apparait, vous pouvez y réagir directement depuis cette barre. Par exemple, quelqu’un a mis un commentaire à votre statut, vous pouvez lui répondre directement dans la barre de notification. Mieux, vous pouvez même, depuis cette barre, publier un statut et en gérer l’intégralité de la confidentialité ! Bref, tout est fait pour vous permettre de garder un œil sur ce qu’il se passe sur G+ où d’y publier des choses, sans avoir à vous rendre expressément du Google Plus pour le faire. Un gros plus pour encourage les utilisateurs à y être actif au quotidien !

 

L’appli smartphone déjà sur les rails.

Et oui, alors que G+ n’est encore qu’une beta semi-publique et que le projet existe depuis à peine plus d’un mois, l’application pour iOS et Android est déjà publiée ! De quoi reprendre vos réflexes « Facebookiens » avec ce nouveau support.

 

logo-FB.pngVisio et audio pour le t’chat sinon rien.

Oui, c’était le gros point fort de Google Plus à sa sortie, le tout jusuqu’à 10 en même temps s’il vous plait ! Et c’est ce qui permet aujourd’hui aux utilisateurs de Facebook de profiter de visio (via Skype), puisque monsieur Zuckerberg n’a jugé bon d’offrir ce service qu’en réponse au concurrent nouvellement venu. Cela laisse imaginer l’esprit du bonhomme et sa volonté de développer ce qui plait et non pas uniquement ce qui permet de faire face …

 

La limitation c’est fini.

Marre de devoir raccourcir à outrance vos publications Twitter ? Marre quand vous voulez détailler les emmerdes qui vous tombe dessus de devoir publier 3 statuts Facebook par limitation du nombre de caractère ? Oubliez cela avec Google Plus ! Si vous voulez publier votre roman dans un statut, vous pouvez ;-)

 

Un écosystème qui promet encore de bien jolies choses.

Alors que Google+ utilise déjà de belles applications de Google (Picasa, GTalk, GMail ou Google +1 entre autres), l’écosystème Google promet encore de belles évolutions possibles au système. On peut facilement imaginer poster un document word et le visualiser directement au sein du flux via Google Docs, créer un évènement en en indiquant le lieu et lancer un calcul de l’itinéraire via Google Maps ou même encore intégrer les flux RSS surveillés via Google Reader directement dans le flux afin de tout centraliser. Les possibilités sont nombreuses et gageons que Google saura les implémenter au fil du temps !

 

La pénurie de place, le meilleur ami du lancement ?

Un réseau social peut il aujourd’hui espérer concurrencer FaceBook ou Twitter ? Sans y répondre, je peux dire que Google a en tout cas réussi son lancement en faisant parler de G+ partout, et en créant artificiellement une demande via la pénurie maitrisée de places libres.

 

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

Quelques habitudes à chambouler (MP, …)

Google+ c’est une nouvelle façon de penser certains grands classiques, tels que les messages privés ou la gestion des personnes qui peuvent voir ce que l’on publie. Si les idées sont excellentes (voir partie précédente), il faut avouer que cela risque de déstabiliser l’utilisateur lambda de prime abord. Moi-même, pourtant assez technophile, ai cherché le fameux bouton « MP » avant de penser qu’il n’était tout simplement plus nécessaire. Mais bon, quand on voit à quel point les gens sont habitués à leurs petites habitudes, on peut se demander quand même s’il ne s’agit pas d’un risque trop gros après 2 échecs.

 

twitter-logo.pngUne concurrence bien établie et un manque de nouveautés pour s’en différencier.

Face à ses concurrents, force est de constater que Google+ n’apporte par grand-chose de neuf ! Il est certes plus intuitif que Facebook, moins limitatif que le micro bloging offert par Twitter et mieux intégré aux autres pages de notre quotidien (Google, GMail, …), mais il reste pour le moment un Facebook like et l’on a souvent tendance à y poster la même chose, ce qui fait irrémédiablement doublon. Reste à savoir si les utilisateurs migreront vers G+ en abandonnant Facebook/Twitter, garderont les deux en parallèle (Google+ offrant quand même quelques possibilités absentes de Facebook ou Twitter) ou resteront sur ce qu’ils utilisent actuellement, offrant un Google un nouvel échec dans le social malgré de bonnes idées.

 

Une publicité pas toujours du meilleur aloi

Avec le relai fait par certains médias, sans détailler, des profils obligatoirement publics ou encore d’un Google qui pourrait tout savoir de nos vies (Facebook n’est il pas la même menace ?), Google Plus jouit d’une réputation déjà mitigée auprès du grand public alors même qu’il n’est qu’en phase de test.

 

La pénurie de place, le pire ennemi du lancement ?

Un réseau social sans ses amis est il utile ? La réponse est sans conteste NON ! Et si la pénurie a permis à Google Plus de faire parler de lui à son lancement, elle est aujourd’hui, après à peine plus d’un mois de vie, sans doute la pire ennemie du réseau social by Google. En effet, bon nombre d’utilisateurs n’utilisent déjà plus le service, juste parce que leurs amis n’ont pas pu s’y inscrire. Et faire revenir ces utilisateurs sera extrêmement difficile. Il serait donc temps pour Google de passer le service en beta ouverte sous peine de se pénaliser lui-même !

  

5. Conclusion

Avant tout, il faut remarquer que pour la première fois, Google parvient à lancer avec brio son service de social network. Cette grande première permet de se dire que l’on va peut être enfin pouvoir avoir une alternative crédible à Facebook !

Ensuite, il faut garder à l’esprit que pour le moment, le projet Google + n’est qu’une Beta (une version de test et d’évaluation) semi-publique. Ainsi, le projet est amené à changer, évoluer et s’améliorer très rapidement. Pour aller dans ce sens, Google permet d’ailleurs à l’ensemble des millions d’utilisateurs inscrits de lui envoyer tout avis, remarque ou suggestion en plus des rapports de bug éventuels. C’est ce qui va permettre d’adapter le service aux attentes avec rapidité et efficacité là où Facebook patine et rivalise de lenteur avec l’escargot à chaque nouveauté demandée.

Enfin, Google Plus offre de vrais bonnes idées et un plus qualitatif indéniable face à son principal concurrent dans la gestion de la confidentialité des publications. C’est sans doute là que tout pourra se jouer. Car après avoir gouté à la facilité de limiter la visibilité de vos statuts, il devient très difficile de poster sur Facebook quelque chose que vous ne voulez pas laisser aux yeux de tous vos « amis ».

 

Rendez vous dans quelques mois pour savoir si Google Plus et ce qu’il apporte de neuf aura réussi à se faire sa place dans l’environnement déjà bien implanté et hyperconcurrentiel qu’est le réseau social.

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google-.jpgGoogle est une firme touche à tout. Et, dans l’ensemble, elle fait les choses plutôt bien. Malgré les personnes qui reprochent à la firme de devenir Big Brother (alors que d’autres peuvent l’être tout autant, mais que l’on ne s’en méfie pas …), Google a su se faire une place de choix au sein du monde informatique en proposant un ensemble d’applications qui se complètent et s’articulent pour créer un écosystème cohérent, fiable, et basé sur une gratuité financée intégralement par la publicité.

Gratuit et puissant étant souvent antinomiques, ou alors sur une courte période, l’utilisateur voyant souvent passer les applications à succès en version payante, il n’en a pas fallut plus à Google pour se faire sa place au soleil !

Qu’il s’agisse de Google Docs qui prend en charge chaque jours des formats plus nombreux, GMail et son espace de stockage incroyable mais aussi ses options géniales qui ont ensuite été copiées par les autres ou son système de libellés, Google Agenda qui rend le partage d’agenda ultra simple, Picasa pour l’indexation, la retouche et le partage de photo, Google Reader pour la gestion de flux RSS, Google Chrome qui est sans doute l’un des meilleurs navigateurs internet, loin devant IE et FF ou plus récemment Android qui profite de tout cet écosystème pour vous rendre la vie plus facile en synchronisant votre agenda, vos mails, vos documents ou vos photos, Google a su créer quelque chose de puissant sans renoncer à la gratuité pour l’utilisateur final.

Restait encore un bastion lucratif que Google ne parvenait pas à prendre, c’était le réseau social. Face aux deux géants du moment que sont Facebook et Twitter, et aux concurrents performants bien que moins gros comme LikedIn ou MySpace en autres nombreux autres, Google a raté le départ et doit donc pédaler bien plus que les autres pour revenir dans la course. Et s’il l’a fait avec un certain brio pour les navigateurs internet ou les OS mobiles, force est de constater que ses précédentes initiatives, parmi lesquelles Buzz ou Wave, se sont soldées par des échecs … cuisants.

Alors Google+ est il la nouvelle arme en format de pistolet à eau ou est ce un rouleau compresseur qui va enfin faire renouer Mountain View avec la réussite dans le social network ? Quelques pistes de réponse dans ce petit comparo !

_______________________________________________

 

1. Lancement

2. Premiers pas

3. Points forts face aux deux concurrents principaux

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

5. Conclusion

_______________________________________________ 

 

 

g--et-cercles.png1.  Le lancement 

Pour cette nouvelle tentative, Google a fait les choses en grand. Point de lancement discret, point d’accès à tous, point de nouvelle application gadget, et des grands de la firme aux manettes ! Bref, avec Google Plus, on sent que la firme de Mountain View souhaite vraiment réussir et sent qu’elle n’aura sans doute pas une quatrième chance !!

Ainsi, pour le lancement de G+, on passe au principe de l’invitation et de la limitation des places, afin de créer artificiellement le buzz (pardon, le ramdam) sur la toile et que l’on parle partout de cette pénurie. Résultat ? Jackpot pour Google qui obtient de la publicité gratuite sur toutes les plateformes, même généralistes. La presse spécialisée en parle, mais les grands quotidiens mondiaux aussi. Sur les forums, c’est à celui qui aura son « invit’ » en premier et qui pourra alors inviter les autres membres de sa communauté  à découvrir cette nouveauté. Bref, après seulement un petit mois, Google Plus possède déjà plus de 25 millions d’utilisateurs quand il a fallut 5 ans à un Facebook pour arriver au demi milliard revendiqué.

Même si l’on est encore loin de pouvoir juger de la réussite de cette nouvelle tentative, force est de constater que le lancement est plus réussi que pour les deux initiatives précédentes !

  

g-.jpg2. Premiers pas

Lorsque l’on peut enfin s’inscrire sur Google+, on remarque avant tout quelques trucs principaux.

D’abord, afin de ne pas dépayser les utilisateurs, la présentation est sensiblement identique à un Facebook, avec le flux d’actualité sur la colonne centrale et les « options » sur les côté.

Ensuite, on ne peut pas passer à côté des cercles, qui sont sans doute le gros point fort (mais nous y reviendront).

Enfin, il y a l’intégration de fonctions déjà existantes et éprouvées de Google, comme Picasa (obligatoire), GMail ou encore GTalk (pour le t’chat). Bref, Google a préféré capitaliser sur des valeurs sures plutôt que de développer des doublons avec tout ce que cela implique comme risque de bug, faille et autres désagréments. C’est une solution tout à fait pertinente, même si j’ai déjà lu ça et là que cette route à l’économie n’était pas admissible … Il y a des gens qui veulent voir des défauts là où il y a des qualités ………….

 

logo-FB-archives.png3. Points forts face aux deux concurrents principaux

Google+, c’est un ensemble de fonctions, plus ou moins innovantes par rapport à la concurrence. Voici une petite revue de détail de celles qui font la force du nouveau bébé de Google.

 

Google ou l’esprit de la simplicité.

Vous détestez les profils à la facebook avec 15 pages différentes, 50 options par page, et des paramétrages hasardeux ? Ici, c’est tout le contraire. Le profil est ultra-facile à administrer.  En effet, votre « Bio » est modifiable en cliquant simplement sur « modifier la visibilité des personnes » puis sur chaque catégorie. Par exemple, en cliquant ensuite sur « lieux où vous avez vécu », il suffit d’une seconde pour rendre cette information accessible à quelques cercles, à tous, à certaines personnes ou … à personne ! Car oui, si Google avait annoncé que les profils seraient publics, chose relayée à grand renfort de jérémiades par les médias, il n’y a que votre nom et votre photo de profil (pour vous retrouver) qui le sont vraiment. Tout ce qu’il contient est ensuite verrouillable à souhait, de façon simple et rapide.

 

Les Cercles ou la gestion simplifiée de la confidentialité

C’est sans aucun doute le gros plus de Google plus (elle était facile celle là, je vous l’accorde !). En effet, ce système simple permet de créer des groupes et de les administrer par simple glissé-déposé de vos contact dans les différents cercles créés. Ici, Google prend un très gros point d’avance sur Facebook en terme de confidentialité où les groupes sont assez fastidieux à gérer.

 

Adieu MP, messages groupés et consorts. Bonjour publication à vue limitée.

Toujours dans un esprit de simplicité maximale et d’intuitivité, Google Plus ne connait pas le message privé ou le message multiple et participatif. Ou plutôt il change de ce que nous connaissons. En effet, ici, il suffit de taper son statut et d’indiquer en dessous un seul contact pour en faire un message privé ou quelques contacts pour en faire un message multiple participatif. L’intérêt ? Vous n’avez pas à aller voir d’abord votre flux d’actualité, puis vos messages. Ils sont tous regroupés dans votre flux, et dans vos notifications, ce qui fait, au quotidien, gagner pas mal de temps lorsqu’on a plusieurs messages privés lancés avec diverses personnes ;-)

 

twitter-oiseau.pngAsymétrie, ou comment réconcilier Twitter et Facebook dans un seul et même monde.

Si Facebook oblige à être « amis » et donc à avoir une certaine réciprocité, Twitter permet pour sa part de suivre les personnes dont vous jugez les publications publiques intéressantes.

Avec Google Plus, c’est un peu la réunion des deux, puisque quand vous envoyez une invitation, vous pouvez ajouter quelqu’un à un ou plusieurs cercles (comme les amis, qui vous ajouterons à leur tour à leurs propres cercles lorsqu’ils accepteront votre invitation). Mais vous pouvez aussi vous « abonner » aux publications publiques de personnes que vous « connaissez » ou dont vous appréciez les publications pour leur qualité ou toute autre raison qui vous est propre. C’est sans aucun doute une grande force de G+ puisque cela permet par exemple à certains utilisateurs d’utiliser ce service comme un blog ou un Twitter amélioré, tout en l’utilisant aussi comme un réseau social (via les limitations de publication) et donc de gagner encore et toujours du temps par rapport à des services qui seraient dissociés.

 

Barre de notification interactive intégrée dans toutes vos applications Google.

La barre de notification de Google+ est super ! Elle permet en effet d’interagir avec les notifications sans forcément se rendre sur Google+ pour cela. Je m’explique.

Que vous vous trouviez dans Google+, GMail, GDocs, iGoogle, Google Agenda ou Google Reader pour ne citer que ceux que j’utilise le plus, vous avez en haut la barre de notifications Google Plus qui est visible. Quand une nouvelle notification apparait, vous pouvez y réagir directement depuis cette barre. Par exemple, quelqu’un a mis un commentaire à votre statut, vous pouvez lui répondre directement dans la barre de notification. Mieux, vous pouvez même, depuis cette barre, publier un statut et en gérer l’intégralité de la confidentialité ! Bref, tout est fait pour vous permettre de garder un œil sur ce qu’il se passe sur G+ où d’y publier des choses, sans avoir à vous rendre expressément du Google Plus pour le faire. Un gros plus pour encourage les utilisateurs à y être actif au quotidien !

 

L’appli smartphone déjà sur les rails.

Et oui, alors que G+ n’est encore qu’une beta semi-publique et que le projet existe depuis à peine plus d’un mois, l’application pour iOS et Android est déjà publiée ! De quoi reprendre vos réflexes « Facebookiens » avec ce nouveau support.

 

logo-FB.pngVisio et audio pour le t’chat sinon rien.

Oui, c’était le gros point fort de Google Plus à sa sortie, le tout jusuqu’à 10 en même temps s’il vous plait ! Et c’est ce qui permet aujourd’hui aux utilisateurs de Facebook de profiter de visio (via Skype), puisque monsieur Zuckerberg n’a jugé bon d’offrir ce service qu’en réponse au concurrent nouvellement venu. Cela laisse imaginer l’esprit du bonhomme et sa volonté de développer ce qui plait et non pas uniquement ce qui permet de faire face …

 

La limitation c’est fini.

Marre de devoir raccourcir à outrance vos publications Twitter ? Marre quand vous voulez détailler les emmerdes qui vous tombe dessus de devoir publier 3 statuts Facebook par limitation du nombre de caractère ? Oubliez cela avec Google Plus ! Si vous voulez publier votre roman dans un statut, vous pouvez ;-)

 

Un écosystème qui promet encore de bien jolies choses.

Alors que Google+ utilise déjà de belles applications de Google (Picasa, GTalk, GMail ou Google +1 entre autres), l’écosystème Google promet encore de belles évolutions possibles au système. On peut facilement imaginer poster un document word et le visualiser directement au sein du flux via Google Docs, créer un évènement en en indiquant le lieu et lancer un calcul de l’itinéraire via Google Maps ou même encore intégrer les flux RSS surveillés via Google Reader directement dans le flux afin de tout centraliser. Les possibilités sont nombreuses et gageons que Google saura les implémenter au fil du temps !

 

La pénurie de place, le meilleur ami du lancement ?

Un réseau social peut il aujourd’hui espérer concurrencer FaceBook ou Twitter ? Sans y répondre, je peux dire que Google a en tout cas réussi son lancement en faisant parler de G+ partout, et en créant artificiellement une demande via la pénurie maitrisée de places libres.

 

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

Quelques habitudes à chambouler (MP, …)

Google+ c’est une nouvelle façon de penser certains grands classiques, tels que les messages privés ou la gestion des personnes qui peuvent voir ce que l’on publie. Si les idées sont excellentes (voir partie précédente), il faut avouer que cela risque de déstabiliser l’utilisateur lambda de prime abord. Moi-même, pourtant assez technophile, ai cherché le fameux bouton « MP » avant de penser qu’il n’était tout simplement plus nécessaire. Mais bon, quand on voit à quel point les gens sont habitués à leurs petites habitudes, on peut se demander quand même s’il ne s’agit pas d’un risque trop gros après 2 échecs.

 

twitter-logo.pngUne concurrence bien établie et un manque de nouveautés pour s’en différencier.

Face à ses concurrents, force est de constater que Google+ n’apporte par grand-chose de neuf ! Il est certes plus intuitif que Facebook, moins limitatif que le micro bloging offert par Twitter et mieux intégré aux autres pages de notre quotidien (Google, GMail, …), mais il reste pour le moment un Facebook like et l’on a souvent tendance à y poster la même chose, ce qui fait irrémédiablement doublon. Reste à savoir si les utilisateurs migreront vers G+ en abandonnant Facebook/Twitter, garderont les deux en parallèle (Google+ offrant quand même quelques possibilités absentes de Facebook ou Twitter) ou resteront sur ce qu’ils utilisent actuellement, offrant un Google un nouvel échec dans le social malgré de bonnes idées.

 

Une publicité pas toujours du meilleur aloi

Avec le relai fait par certains médias, sans détailler, des profils obligatoirement publics ou encore d’un Google qui pourrait tout savoir de nos vies (Facebook n’est il pas la même menace ?), Google Plus jouit d’une réputation déjà mitigée auprès du grand public alors même qu’il n’est qu’en phase de test.

 

La pénurie de place, le pire ennemi du lancement ?

Un réseau social sans ses amis est il utile ? La réponse est sans conteste NON ! Et si la pénurie a permis à Google Plus de faire parler de lui à son lancement, elle est aujourd’hui, après à peine plus d’un mois de vie, sans doute la pire ennemie du réseau social by Google. En effet, bon nombre d’utilisateurs n’utilisent déjà plus le service, juste parce que leurs amis n’ont pas pu s’y inscrire. Et faire revenir ces utilisateurs sera extrêmement difficile. Il serait donc temps pour Google de passer le service en beta ouverte sous peine de se pénaliser lui-même !

  

5. Conclusion

Avant tout, il faut remarquer que pour la première fois, Google parvient à lancer avec brio son service de social network. Cette grande première permet de se dire que l’on va peut être enfin pouvoir avoir une alternative crédible à Facebook !

Ensuite, il faut garder à l’esprit que pour le moment, le projet Google + n’est qu’une Beta (une version de test et d’évaluation) semi-publique. Ainsi, le projet est amené à changer, évoluer et s’améliorer très rapidement. Pour aller dans ce sens, Google permet d’ailleurs à l’ensemble des millions d’utilisateurs inscrits de lui envoyer tout avis, remarque ou suggestion en plus des rapports de bug éventuels. C’est ce qui va permettre d’adapter le service aux attentes avec rapidité et efficacité là où Facebook patine et rivalise de lenteur avec l’escargot à chaque nouveauté demandée.

Enfin, Google Plus offre de vrais bonnes idées et un plus qualitatif indéniable face à son principal concurrent dans la gestion de la confidentialité des publications. C’est sans doute là que tout pourra se jouer. Car après avoir gouté à la facilité de limiter la visibilité de vos statuts, il devient très difficile de poster sur Facebook quelque chose que vous ne voulez pas laisser aux yeux de tous vos « amis ».

 

Rendez vous dans quelques mois pour savoir si Google Plus et ce qu’il apporte de neuf aura réussi à se faire sa place dans l’environnement déjà bien implanté et hyperconcurrentiel qu’est le réseau social.

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 21:57

google-.jpgGoogle est une firme touche à tout. Et, dans l’ensemble, elle fait les choses plutôt bien. Malgré les personnes qui reprochent à la firme de devenir Big Brother (alors que d’autres peuvent l’être tout autant, mais que l’on ne s’en méfie pas …), Google a su se faire une place de choix au sein du monde informatique en proposant un ensemble d’applications qui se complètent et s’articulent pour créer un écosystème cohérent, fiable, et basé sur une gratuité financée intégralement par la publicité.

Gratuit et puissant étant souvent antinomiques, ou alors sur une courte période, l’utilisateur voyant souvent passer les applications à succès en version payante, il n’en a pas fallut plus à Google pour se faire sa place au soleil !

Qu’il s’agisse de Google Docs qui prend en charge chaque jours des formats plus nombreux, GMail et son espace de stockage incroyable mais aussi ses options géniales qui ont ensuite été copiées par les autres ou son système de libellés, Google Agenda qui rend le partage d’agenda ultra simple, Picasa pour l’indexation, la retouche et le partage de photo, Google Reader pour la gestion de flux RSS, Google Chrome qui est sans doute l’un des meilleurs navigateurs internet, loin devant IE et FF ou plus récemment Android qui profite de tout cet écosystème pour vous rendre la vie plus facile en synchronisant votre agenda, vos mails, vos documents ou vos photos, Google a su créer quelque chose de puissant sans renoncer à la gratuité pour l’utilisateur final.

Restait encore un bastion lucratif que Google ne parvenait pas à prendre, c’était le réseau social. Face aux deux géants du moment que sont Facebook et Twitter, et aux concurrents performants bien que moins gros comme LikedIn ou MySpace en autres nombreux autres, Google a raté le départ et doit donc pédaler bien plus que les autres pour revenir dans la course. Et s’il l’a fait avec un certain brio pour les navigateurs internet ou les OS mobiles, force est de constater que ses précédentes initiatives, parmi lesquelles Buzz ou Wave, se sont soldées par des échecs … cuisants.

Alors Google+ est il la nouvelle arme en format de pistolet à eau ou est ce un rouleau compresseur qui va enfin faire renouer Mountain View avec la réussite dans le social network ? Quelques pistes de réponse dans ce petit comparo !

_______________________________________________

 

1. Lancement

2. Premiers pas

3. Points forts face aux deux concurrents principaux

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

5. Conclusion

_______________________________________________ 

 

 

g--et-cercles.png1.  Le lancement 

Pour cette nouvelle tentative, Google a fait les choses en grand. Point de lancement discret, point d’accès à tous, point de nouvelle application gadget, et des grands de la firme aux manettes ! Bref, avec Google Plus, on sent que la firme de Mountain View souhaite vraiment réussir et sent qu’elle n’aura sans doute pas une quatrième chance !!

Ainsi, pour le lancement de G+, on passe au principe de l’invitation et de la limitation des places, afin de créer artificiellement le buzz (pardon, le ramdam) sur la toile et que l’on parle partout de cette pénurie. Résultat ? Jackpot pour Google qui obtient de la publicité gratuite sur toutes les plateformes, même généralistes. La presse spécialisée en parle, mais les grands quotidiens mondiaux aussi. Sur les forums, c’est à celui qui aura son « invit’ » en premier et qui pourra alors inviter les autres membres de sa communauté  à découvrir cette nouveauté. Bref, après seulement un petit mois, Google Plus possède déjà plus de 25 millions d’utilisateurs quand il a fallut 5 ans à un Facebook pour arriver au demi milliard revendiqué.

Même si l’on est encore loin de pouvoir juger de la réussite de cette nouvelle tentative, force est de constater que le lancement est plus réussi que pour les deux initiatives précédentes !

  

g-.jpg2. Premiers pas

Lorsque l’on peut enfin s’inscrire sur Google+, on remarque avant tout quelques trucs principaux.

D’abord, afin de ne pas dépayser les utilisateurs, la présentation est sensiblement identique à un Facebook, avec le flux d’actualité sur la colonne centrale et les « options » sur les côté.

Ensuite, on ne peut pas passer à côté des cercles, qui sont sans doute le gros point fort (mais nous y reviendront).

Enfin, il y a l’intégration de fonctions déjà existantes et éprouvées de Google, comme Picasa (obligatoire), GMail ou encore GTalk (pour le t’chat). Bref, Google a préféré capitaliser sur des valeurs sures plutôt que de développer des doublons avec tout ce que cela implique comme risque de bug, faille et autres désagréments. C’est une solution tout à fait pertinente, même si j’ai déjà lu ça et là que cette route à l’économie n’était pas admissible … Il y a des gens qui veulent voir des défauts là où il y a des qualités ………….

 

logo-FB-archives.png3. Points forts face aux deux concurrents principaux

Google+, c’est un ensemble de fonctions, plus ou moins innovantes par rapport à la concurrence. Voici une petite revue de détail de celles qui font la force du nouveau bébé de Google.

 

Google ou l’esprit de la simplicité.

Vous détestez les profils à la facebook avec 15 pages différentes, 50 options par page, et des paramétrages hasardeux ? Ici, c’est tout le contraire. Le profil est ultra-facile à administrer.  En effet, votre « Bio » est modifiable en cliquant simplement sur « modifier la visibilité des personnes » puis sur chaque catégorie. Par exemple, en cliquant ensuite sur « lieux où vous avez vécu », il suffit d’une seconde pour rendre cette information accessible à quelques cercles, à tous, à certaines personnes ou … à personne ! Car oui, si Google avait annoncé que les profils seraient publics, chose relayée à grand renfort de jérémiades par les médias, il n’y a que votre nom et votre photo de profil (pour vous retrouver) qui le sont vraiment. Tout ce qu’il contient est ensuite verrouillable à souhait, de façon simple et rapide.

 

Les Cercles ou la gestion simplifiée de la confidentialité

C’est sans aucun doute le gros plus de Google plus (elle était facile celle là, je vous l’accorde !). En effet, ce système simple permet de créer des groupes et de les administrer par simple glissé-déposé de vos contact dans les différents cercles créés. Ici, Google prend un très gros point d’avance sur Facebook en terme de confidentialité où les groupes sont assez fastidieux à gérer.

 

Adieu MP, messages groupés et consorts. Bonjour publication à vue limitée.

Toujours dans un esprit de simplicité maximale et d’intuitivité, Google Plus ne connait pas le message privé ou le message multiple et participatif. Ou plutôt il change de ce que nous connaissons. En effet, ici, il suffit de taper son statut et d’indiquer en dessous un seul contact pour en faire un message privé ou quelques contacts pour en faire un message multiple participatif. L’intérêt ? Vous n’avez pas à aller voir d’abord votre flux d’actualité, puis vos messages. Ils sont tous regroupés dans votre flux, et dans vos notifications, ce qui fait, au quotidien, gagner pas mal de temps lorsqu’on a plusieurs messages privés lancés avec diverses personnes ;-)

 

twitter-oiseau.pngAsymétrie, ou comment réconcilier Twitter et Facebook dans un seul et même monde.

Si Facebook oblige à être « amis » et donc à avoir une certaine réciprocité, Twitter permet pour sa part de suivre les personnes dont vous jugez les publications publiques intéressantes.

Avec Google Plus, c’est un peu la réunion des deux, puisque quand vous envoyez une invitation, vous pouvez ajouter quelqu’un à un ou plusieurs cercles (comme les amis, qui vous ajouterons à leur tour à leurs propres cercles lorsqu’ils accepteront votre invitation). Mais vous pouvez aussi vous « abonner » aux publications publiques de personnes que vous « connaissez » ou dont vous appréciez les publications pour leur qualité ou toute autre raison qui vous est propre. C’est sans aucun doute une grande force de G+ puisque cela permet par exemple à certains utilisateurs d’utiliser ce service comme un blog ou un Twitter amélioré, tout en l’utilisant aussi comme un réseau social (via les limitations de publication) et donc de gagner encore et toujours du temps par rapport à des services qui seraient dissociés.

 

Barre de notification interactive intégrée dans toutes vos applications Google.

La barre de notification de Google+ est super ! Elle permet en effet d’interagir avec les notifications sans forcément se rendre sur Google+ pour cela. Je m’explique.

Que vous vous trouviez dans Google+, GMail, GDocs, iGoogle, Google Agenda ou Google Reader pour ne citer que ceux que j’utilise le plus, vous avez en haut la barre de notifications Google Plus qui est visible. Quand une nouvelle notification apparait, vous pouvez y réagir directement depuis cette barre. Par exemple, quelqu’un a mis un commentaire à votre statut, vous pouvez lui répondre directement dans la barre de notification. Mieux, vous pouvez même, depuis cette barre, publier un statut et en gérer l’intégralité de la confidentialité ! Bref, tout est fait pour vous permettre de garder un œil sur ce qu’il se passe sur G+ où d’y publier des choses, sans avoir à vous rendre expressément du Google Plus pour le faire. Un gros plus pour encourage les utilisateurs à y être actif au quotidien !

 

L’appli smartphone déjà sur les rails.

Et oui, alors que G+ n’est encore qu’une beta semi-publique et que le projet existe depuis à peine plus d’un mois, l’application pour iOS et Android est déjà publiée ! De quoi reprendre vos réflexes « Facebookiens » avec ce nouveau support.

 

logo-FB.pngVisio et audio pour le t’chat sinon rien.

Oui, c’était le gros point fort de Google Plus à sa sortie, le tout jusuqu’à 10 en même temps s’il vous plait ! Et c’est ce qui permet aujourd’hui aux utilisateurs de Facebook de profiter de visio (via Skype), puisque monsieur Zuckerberg n’a jugé bon d’offrir ce service qu’en réponse au concurrent nouvellement venu. Cela laisse imaginer l’esprit du bonhomme et sa volonté de développer ce qui plait et non pas uniquement ce qui permet de faire face …

 

La limitation c’est fini.

Marre de devoir raccourcir à outrance vos publications Twitter ? Marre quand vous voulez détailler les emmerdes qui vous tombe dessus de devoir publier 3 statuts Facebook par limitation du nombre de caractère ? Oubliez cela avec Google Plus ! Si vous voulez publier votre roman dans un statut, vous pouvez ;-)

 

Un écosystème qui promet encore de bien jolies choses.

Alors que Google+ utilise déjà de belles applications de Google (Picasa, GTalk, GMail ou Google +1 entre autres), l’écosystème Google promet encore de belles évolutions possibles au système. On peut facilement imaginer poster un document word et le visualiser directement au sein du flux via Google Docs, créer un évènement en en indiquant le lieu et lancer un calcul de l’itinéraire via Google Maps ou même encore intégrer les flux RSS surveillés via Google Reader directement dans le flux afin de tout centraliser. Les possibilités sont nombreuses et gageons que Google saura les implémenter au fil du temps !

 

La pénurie de place, le meilleur ami du lancement ?

Un réseau social peut il aujourd’hui espérer concurrencer FaceBook ou Twitter ? Sans y répondre, je peux dire que Google a en tout cas réussi son lancement en faisant parler de G+ partout, et en créant artificiellement une demande via la pénurie maitrisée de places libres.

 

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

Quelques habitudes à chambouler (MP, …)

Google+ c’est une nouvelle façon de penser certains grands classiques, tels que les messages privés ou la gestion des personnes qui peuvent voir ce que l’on publie. Si les idées sont excellentes (voir partie précédente), il faut avouer que cela risque de déstabiliser l’utilisateur lambda de prime abord. Moi-même, pourtant assez technophile, ai cherché le fameux bouton « MP » avant de penser qu’il n’était tout simplement plus nécessaire. Mais bon, quand on voit à quel point les gens sont habitués à leurs petites habitudes, on peut se demander quand même s’il ne s’agit pas d’un risque trop gros après 2 échecs.

 

twitter-logo.pngUne concurrence bien établie et un manque de nouveautés pour s’en différencier.

Face à ses concurrents, force est de constater que Google+ n’apporte par grand-chose de neuf ! Il est certes plus intuitif que Facebook, moins limitatif que le micro bloging offert par Twitter et mieux intégré aux autres pages de notre quotidien (Google, GMail, …), mais il reste pour le moment un Facebook like et l’on a souvent tendance à y poster la même chose, ce qui fait irrémédiablement doublon. Reste à savoir si les utilisateurs migreront vers G+ en abandonnant Facebook/Twitter, garderont les deux en parallèle (Google+ offrant quand même quelques possibilités absentes de Facebook ou Twitter) ou resteront sur ce qu’ils utilisent actuellement, offrant un Google un nouvel échec dans le social malgré de bonnes idées.

 

Une publicité pas toujours du meilleur aloi

Avec le relai fait par certains médias, sans détailler, des profils obligatoirement publics ou encore d’un Google qui pourrait tout savoir de nos vies (Facebook n’est il pas la même menace ?), Google Plus jouit d’une réputation déjà mitigée auprès du grand public alors même qu’il n’est qu’en phase de test.

 

La pénurie de place, le pire ennemi du lancement ?

Un réseau social sans ses amis est il utile ? La réponse est sans conteste NON ! Et si la pénurie a permis à Google Plus de faire parler de lui à son lancement, elle est aujourd’hui, après à peine plus d’un mois de vie, sans doute la pire ennemie du réseau social by Google. En effet, bon nombre d’utilisateurs n’utilisent déjà plus le service, juste parce que leurs amis n’ont pas pu s’y inscrire. Et faire revenir ces utilisateurs sera extrêmement difficile. Il serait donc temps pour Google de passer le service en beta ouverte sous peine de se pénaliser lui-même !

  

5. Conclusion

Avant tout, il faut remarquer que pour la première fois, Google parvient à lancer avec brio son service de social network. Cette grande première permet de se dire que l’on va peut être enfin pouvoir avoir une alternative crédible à Facebook !

Ensuite, il faut garder à l’esprit que pour le moment, le projet Google + n’est qu’une Beta (une version de test et d’évaluation) semi-publique. Ainsi, le projet est amené à changer, évoluer et s’améliorer très rapidement. Pour aller dans ce sens, Google permet d’ailleurs à l’ensemble des millions d’utilisateurs inscrits de lui envoyer tout avis, remarque ou suggestion en plus des rapports de bug éventuels. C’est ce qui va permettre d’adapter le service aux attentes avec rapidité et efficacité là où Facebook patine et rivalise de lenteur avec l’escargot à chaque nouveauté demandée.

Enfin, Google Plus offre de vrais bonnes idées et un plus qualitatif indéniable face à son principal concurrent dans la gestion de la confidentialité des publications. C’est sans doute là que tout pourra se jouer. Car après avoir gouté à la facilité de limiter la visibilité de vos statuts, il devient très difficile de poster sur Facebook quelque chose que vous ne voulez pas laisser aux yeux de tous vos « amis ».

 

Rendez vous dans quelques mois pour savoir si Google Plus et ce qu’il apporte de neuf aura réussi à se faire sa place dans l’environnement déjà bien implanté et hyperconcurrentiel qu’est le réseau social.

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 21:56

google-.jpgGoogle est une firme touche à tout. Et, dans l’ensemble, elle fait les choses plutôt bien. Malgré les personnes qui reprochent à la firme de devenir Big Brother (alors que d’autres peuvent l’être tout autant, mais que l’on ne s’en méfie pas …), Google a su se faire une place de choix au sein du monde informatique en proposant un ensemble d’applications qui se complètent et s’articulent pour créer un écosystème cohérent, fiable, et basé sur une gratuité financée intégralement par la publicité.

Gratuit et puissant étant souvent antinomiques, ou alors sur une courte période, l’utilisateur voyant souvent passer les applications à succès en version payante, il n’en a pas fallut plus à Google pour se faire sa place au soleil !

Qu’il s’agisse de Google Docs qui prend en charge chaque jours des formats plus nombreux, GMail et son espace de stockage incroyable mais aussi ses options géniales qui ont ensuite été copiées par les autres ou son système de libellés, Google Agenda qui rend le partage d’agenda ultra simple, Picasa pour l’indexation, la retouche et le partage de photo, Google Reader pour la gestion de flux RSS, Google Chrome qui est sans doute l’un des meilleurs navigateurs internet, loin devant IE et FF ou plus récemment Android qui profite de tout cet écosystème pour vous rendre la vie plus facile en synchronisant votre agenda, vos mails, vos documents ou vos photos, Google a su créer quelque chose de puissant sans renoncer à la gratuité pour l’utilisateur final.

Restait encore un bastion lucratif que Google ne parvenait pas à prendre, c’était le réseau social. Face aux deux géants du moment que sont Facebook et Twitter, et aux concurrents performants bien que moins gros comme LikedIn ou MySpace en autres nombreux autres, Google a raté le départ et doit donc pédaler bien plus que les autres pour revenir dans la course. Et s’il l’a fait avec un certain brio pour les navigateurs internet ou les OS mobiles, force est de constater que ses précédentes initiatives, parmi lesquelles Buzz ou Wave, se sont soldées par des échecs … cuisants.

Alors Google+ est il la nouvelle arme en format de pistolet à eau ou est ce un rouleau compresseur qui va enfin faire renouer Mountain View avec la réussite dans le social network ? Quelques pistes de réponse dans ce petit comparo !

_______________________________________________

 

1. Lancement

2. Premiers pas

3. Points forts face aux deux concurrents principaux

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

5. Conclusion

_______________________________________________ 

 

 

g--et-cercles.png1.  Le lancement 

Pour cette nouvelle tentative, Google a fait les choses en grand. Point de lancement discret, point d’accès à tous, point de nouvelle application gadget, et des grands de la firme aux manettes ! Bref, avec Google Plus, on sent que la firme de Mountain View souhaite vraiment réussir et sent qu’elle n’aura sans doute pas une quatrième chance !!

Ainsi, pour le lancement de G+, on passe au principe de l’invitation et de la limitation des places, afin de créer artificiellement le buzz (pardon, le ramdam) sur la toile et que l’on parle partout de cette pénurie. Résultat ? Jackpot pour Google qui obtient de la publicité gratuite sur toutes les plateformes, même généralistes. La presse spécialisée en parle, mais les grands quotidiens mondiaux aussi. Sur les forums, c’est à celui qui aura son « invit’ » en premier et qui pourra alors inviter les autres membres de sa communauté  à découvrir cette nouveauté. Bref, après seulement un petit mois, Google Plus possède déjà plus de 25 millions d’utilisateurs quand il a fallut 5 ans à un Facebook pour arriver au demi milliard revendiqué.

Même si l’on est encore loin de pouvoir juger de la réussite de cette nouvelle tentative, force est de constater que le lancement est plus réussi que pour les deux initiatives précédentes !

  

g-.jpg2. Premiers pas

Lorsque l’on peut enfin s’inscrire sur Google+, on remarque avant tout quelques trucs principaux.

D’abord, afin de ne pas dépayser les utilisateurs, la présentation est sensiblement identique à un Facebook, avec le flux d’actualité sur la colonne centrale et les « options » sur les côté.

Ensuite, on ne peut pas passer à côté des cercles, qui sont sans doute le gros point fort (mais nous y reviendront).

Enfin, il y a l’intégration de fonctions déjà existantes et éprouvées de Google, comme Picasa (obligatoire), GMail ou encore GTalk (pour le t’chat). Bref, Google a préféré capitaliser sur des valeurs sures plutôt que de développer des doublons avec tout ce que cela implique comme risque de bug, faille et autres désagréments. C’est une solution tout à fait pertinente, même si j’ai déjà lu ça et là que cette route à l’économie n’était pas admissible … Il y a des gens qui veulent voir des défauts là où il y a des qualités ………….

 

logo-FB-archives.png3. Points forts face aux deux concurrents principaux

Google+, c’est un ensemble de fonctions, plus ou moins innovantes par rapport à la concurrence. Voici une petite revue de détail de celles qui font la force du nouveau bébé de Google.

 

Google ou l’esprit de la simplicité.

Vous détestez les profils à la facebook avec 15 pages différentes, 50 options par page, et des paramétrages hasardeux ? Ici, c’est tout le contraire. Le profil est ultra-facile à administrer.  En effet, votre « Bio » est modifiable en cliquant simplement sur « modifier la visibilité des personnes » puis sur chaque catégorie. Par exemple, en cliquant ensuite sur « lieux où vous avez vécu », il suffit d’une seconde pour rendre cette information accessible à quelques cercles, à tous, à certaines personnes ou … à personne ! Car oui, si Google avait annoncé que les profils seraient publics, chose relayée à grand renfort de jérémiades par les médias, il n’y a que votre nom et votre photo de profil (pour vous retrouver) qui le sont vraiment. Tout ce qu’il contient est ensuite verrouillable à souhait, de façon simple et rapide.

 

Les Cercles ou la gestion simplifiée de la confidentialité

C’est sans aucun doute le gros plus de Google plus (elle était facile celle là, je vous l’accorde !). En effet, ce système simple permet de créer des groupes et de les administrer par simple glissé-déposé de vos contact dans les différents cercles créés. Ici, Google prend un très gros point d’avance sur Facebook en terme de confidentialité où les groupes sont assez fastidieux à gérer.

 

Adieu MP, messages groupés et consorts. Bonjour publication à vue limitée.

Toujours dans un esprit de simplicité maximale et d’intuitivité, Google Plus ne connait pas le message privé ou le message multiple et participatif. Ou plutôt il change de ce que nous connaissons. En effet, ici, il suffit de taper son statut et d’indiquer en dessous un seul contact pour en faire un message privé ou quelques contacts pour en faire un message multiple participatif. L’intérêt ? Vous n’avez pas à aller voir d’abord votre flux d’actualité, puis vos messages. Ils sont tous regroupés dans votre flux, et dans vos notifications, ce qui fait, au quotidien, gagner pas mal de temps lorsqu’on a plusieurs messages privés lancés avec diverses personnes ;-)

 

twitter-oiseau.pngAsymétrie, ou comment réconcilier Twitter et Facebook dans un seul et même monde.

Si Facebook oblige à être « amis » et donc à avoir une certaine réciprocité, Twitter permet pour sa part de suivre les personnes dont vous jugez les publications publiques intéressantes.

Avec Google Plus, c’est un peu la réunion des deux, puisque quand vous envoyez une invitation, vous pouvez ajouter quelqu’un à un ou plusieurs cercles (comme les amis, qui vous ajouterons à leur tour à leurs propres cercles lorsqu’ils accepteront votre invitation). Mais vous pouvez aussi vous « abonner » aux publications publiques de personnes que vous « connaissez » ou dont vous appréciez les publications pour leur qualité ou toute autre raison qui vous est propre. C’est sans aucun doute une grande force de G+ puisque cela permet par exemple à certains utilisateurs d’utiliser ce service comme un blog ou un Twitter amélioré, tout en l’utilisant aussi comme un réseau social (via les limitations de publication) et donc de gagner encore et toujours du temps par rapport à des services qui seraient dissociés.

 

Barre de notification interactive intégrée dans toutes vos applications Google.

La barre de notification de Google+ est super ! Elle permet en effet d’interagir avec les notifications sans forcément se rendre sur Google+ pour cela. Je m’explique.

Que vous vous trouviez dans Google+, GMail, GDocs, iGoogle, Google Agenda ou Google Reader pour ne citer que ceux que j’utilise le plus, vous avez en haut la barre de notifications Google Plus qui est visible. Quand une nouvelle notification apparait, vous pouvez y réagir directement depuis cette barre. Par exemple, quelqu’un a mis un commentaire à votre statut, vous pouvez lui répondre directement dans la barre de notification. Mieux, vous pouvez même, depuis cette barre, publier un statut et en gérer l’intégralité de la confidentialité ! Bref, tout est fait pour vous permettre de garder un œil sur ce qu’il se passe sur G+ où d’y publier des choses, sans avoir à vous rendre expressément du Google Plus pour le faire. Un gros plus pour encourage les utilisateurs à y être actif au quotidien !

 

L’appli smartphone déjà sur les rails.

Et oui, alors que G+ n’est encore qu’une beta semi-publique et que le projet existe depuis à peine plus d’un mois, l’application pour iOS et Android est déjà publiée ! De quoi reprendre vos réflexes « Facebookiens » avec ce nouveau support.

 

logo-FB.pngVisio et audio pour le t’chat sinon rien.

Oui, c’était le gros point fort de Google Plus à sa sortie, le tout jusuqu’à 10 en même temps s’il vous plait ! Et c’est ce qui permet aujourd’hui aux utilisateurs de Facebook de profiter de visio (via Skype), puisque monsieur Zuckerberg n’a jugé bon d’offrir ce service qu’en réponse au concurrent nouvellement venu. Cela laisse imaginer l’esprit du bonhomme et sa volonté de développer ce qui plait et non pas uniquement ce qui permet de faire face …

 

La limitation c’est fini.

Marre de devoir raccourcir à outrance vos publications Twitter ? Marre quand vous voulez détailler les emmerdes qui vous tombe dessus de devoir publier 3 statuts Facebook par limitation du nombre de caractère ? Oubliez cela avec Google Plus ! Si vous voulez publier votre roman dans un statut, vous pouvez ;-)

 

Un écosystème qui promet encore de bien jolies choses.

Alors que Google+ utilise déjà de belles applications de Google (Picasa, GTalk, GMail ou Google +1 entre autres), l’écosystème Google promet encore de belles évolutions possibles au système. On peut facilement imaginer poster un document word et le visualiser directement au sein du flux via Google Docs, créer un évènement en en indiquant le lieu et lancer un calcul de l’itinéraire via Google Maps ou même encore intégrer les flux RSS surveillés via Google Reader directement dans le flux afin de tout centraliser. Les possibilités sont nombreuses et gageons que Google saura les implémenter au fil du temps !

 

La pénurie de place, le meilleur ami du lancement ?

Un réseau social peut il aujourd’hui espérer concurrencer FaceBook ou Twitter ? Sans y répondre, je peux dire que Google a en tout cas réussi son lancement en faisant parler de G+ partout, et en créant artificiellement une demande via la pénurie maitrisée de places libres.

 

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

Quelques habitudes à chambouler (MP, …)

Google+ c’est une nouvelle façon de penser certains grands classiques, tels que les messages privés ou la gestion des personnes qui peuvent voir ce que l’on publie. Si les idées sont excellentes (voir partie précédente), il faut avouer que cela risque de déstabiliser l’utilisateur lambda de prime abord. Moi-même, pourtant assez technophile, ai cherché le fameux bouton « MP » avant de penser qu’il n’était tout simplement plus nécessaire. Mais bon, quand on voit à quel point les gens sont habitués à leurs petites habitudes, on peut se demander quand même s’il ne s’agit pas d’un risque trop gros après 2 échecs.

 

twitter-logo.pngUne concurrence bien établie et un manque de nouveautés pour s’en différencier.

Face à ses concurrents, force est de constater que Google+ n’apporte par grand-chose de neuf ! Il est certes plus intuitif que Facebook, moins limitatif que le micro bloging offert par Twitter et mieux intégré aux autres pages de notre quotidien (Google, GMail, …), mais il reste pour le moment un Facebook like et l’on a souvent tendance à y poster la même chose, ce qui fait irrémédiablement doublon. Reste à savoir si les utilisateurs migreront vers G+ en abandonnant Facebook/Twitter, garderont les deux en parallèle (Google+ offrant quand même quelques possibilités absentes de Facebook ou Twitter) ou resteront sur ce qu’ils utilisent actuellement, offrant un Google un nouvel échec dans le social malgré de bonnes idées.

 

Une publicité pas toujours du meilleur aloi

Avec le relai fait par certains médias, sans détailler, des profils obligatoirement publics ou encore d’un Google qui pourrait tout savoir de nos vies (Facebook n’est il pas la même menace ?), Google Plus jouit d’une réputation déjà mitigée auprès du grand public alors même qu’il n’est qu’en phase de test.

 

La pénurie de place, le pire ennemi du lancement ?

Un réseau social sans ses amis est il utile ? La réponse est sans conteste NON ! Et si la pénurie a permis à Google Plus de faire parler de lui à son lancement, elle est aujourd’hui, après à peine plus d’un mois de vie, sans doute la pire ennemie du réseau social by Google. En effet, bon nombre d’utilisateurs n’utilisent déjà plus le service, juste parce que leurs amis n’ont pas pu s’y inscrire. Et faire revenir ces utilisateurs sera extrêmement difficile. Il serait donc temps pour Google de passer le service en beta ouverte sous peine de se pénaliser lui-même !

  

5. Conclusion

Avant tout, il faut remarquer que pour la première fois, Google parvient à lancer avec brio son service de social network. Cette grande première permet de se dire que l’on va peut être enfin pouvoir avoir une alternative crédible à Facebook !

Ensuite, il faut garder à l’esprit que pour le moment, le projet Google + n’est qu’une Beta (une version de test et d’évaluation) semi-publique. Ainsi, le projet est amené à changer, évoluer et s’améliorer très rapidement. Pour aller dans ce sens, Google permet d’ailleurs à l’ensemble des millions d’utilisateurs inscrits de lui envoyer tout avis, remarque ou suggestion en plus des rapports de bug éventuels. C’est ce qui va permettre d’adapter le service aux attentes avec rapidité et efficacité là où Facebook patine et rivalise de lenteur avec l’escargot à chaque nouveauté demandée.

Enfin, Google Plus offre de vrais bonnes idées et un plus qualitatif indéniable face à son principal concurrent dans la gestion de la confidentialité des publications. C’est sans doute là que tout pourra se jouer. Car après avoir gouté à la facilité de limiter la visibilité de vos statuts, il devient très difficile de poster sur Facebook quelque chose que vous ne voulez pas laisser aux yeux de tous vos « amis ».

 

Rendez vous dans quelques mois pour savoir si Google Plus et ce qu’il apporte de neuf aura réussi à se faire sa place dans l’environnement déjà bien implanté et hyperconcurrentiel qu’est le réseau social.

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 20:14

google-.jpgGoogle est une firme touche à tout. Et, dans l’ensemble, elle fait les choses plutôt bien. Malgré les personnes qui reprochent à la firme de devenir Big Brother (alors que d’autres peuvent l’être tout autant, mais que l’on ne s’en méfie pas …), Google a su se faire une place de choix au sein du monde informatique en proposant un ensemble d’applications qui se complètent et s’articulent pour créer un écosystème cohérent, fiable, et basé sur une gratuité financée intégralement par la publicité.

Gratuit et puissant étant souvent antinomiques, ou alors sur une courte période, l’utilisateur voyant souvent passer les applications à succès en version payante, il n’en a pas fallut plus à Google pour se faire sa place au soleil !

Qu’il s’agisse de Google Docs qui prend en charge chaque jours des formats plus nombreux, GMail et son espace de stockage incroyable mais aussi ses options géniales qui ont ensuite été copiées par les autres ou son système de libellés, Google Agenda qui rend le partage d’agenda ultra simple, Picasa pour l’indexation, la retouche et le partage de photo, Google Reader pour la gestion de flux RSS, Google Chrome qui est sans doute l’un des meilleurs navigateurs internet, loin devant IE et FF ou plus récemment Android qui profite de tout cet écosystème pour vous rendre la vie plus facile en synchronisant votre agenda, vos mails, vos documents ou vos photos, Google a su créer quelque chose de puissant sans renoncer à la gratuité pour l’utilisateur final.

Restait encore un bastion lucratif que Google ne parvenait pas à prendre, c’était le réseau social. Face aux deux géants du moment que sont Facebook et Twitter, et aux concurrents performants bien que moins gros comme LikedIn ou MySpace en autres nombreux autres, Google a raté le départ et doit donc pédaler bien plus que les autres pour revenir dans la course. Et s’il l’a fait avec un certain brio pour les navigateurs internet ou les OS mobiles, force est de constater que ses précédentes initiatives, parmi lesquelles Buzz ou Wave, se sont soldées par des échecs … cuisants.

Alors Google+ est il la nouvelle arme en format de pistolet à eau ou est ce un rouleau compresseur qui va enfin faire renouer Mountain View avec la réussite dans le social network ? Quelques pistes de réponse dans ce petit comparo !

_______________________________________________

1. Lancement

2. Premiers pas

3. Points forts face aux deux concurrents principaux

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

5. Conclusion

_______________________________________________ 

 

g--et-cercles.png1.  Le lancement 

Pour cette nouvelle tentative, Google a fait les choses en grand. Point de lancement discret, point d’accès à tous, point de nouvelle application gadget, et des grands de la firme aux manettes ! Bref, avec Google Plus, on sent que la firme de Mountain View souhaite vraiment réussir et sent qu’elle n’aura sans doute pas une quatrième chance !!

Ainsi, pour le lancement de G+, on passe au principe de l’invitation et de la limitation des places, afin de créer artificiellement le buzz (pardon, le ramdam) sur la toile et que l’on parle partout de cette pénurie. Résultat ? Jackpot pour Google qui obtient de la publicité gratuite sur toutes les plateformes, même généralistes. La presse spécialisée en parle, mais les grands quotidiens mondiaux aussi. Sur les forums, c’est à celui qui aura son « invit’ » en premier et qui pourra alors inviter les autres membres de sa communauté  à découvrir cette nouveauté. Bref, après seulement un petit mois, Google Plus possède déjà plus de 25 millions d’utilisateurs quand il a fallut 5 ans à un Facebook pour arriver au demi milliard revendiqué.

Même si l’on est encore loin de pouvoir juger de la réussite de cette nouvelle tentative, force est de constater que le lancement est plus réussi que pour les deux initiatives précédentes !

  

g-.jpg2. Premiers pas

Lorsque l’on peut enfin s’inscrire sur Google+, on remarque avant tout quelques trucs principaux.

D’abord, afin de ne pas dépayser les utilisateurs, la présentation est sensiblement identique à un Facebook, avec le flux d’actualité sur la colonne centrale et les « options » sur les côté.

Ensuite, on ne peut pas passer à côté des cercles, qui sont sans doute le gros point fort (mais nous y reviendront).

Enfin, il y a l’intégration de fonctions déjà existantes et éprouvées de Google, comme Picasa (obligatoire), GMail ou encore GTalk (pour le t’chat). Bref, Google a préféré capitaliser sur des valeurs sures plutôt que de développer des doublons avec tout ce que cela implique comme risque de bug, faille et autres désagréments. C’est une solution tout à fait pertinente, même si j’ai déjà lu ça et là que cette route à l’économie n’était pas admissible … Il y a des gens qui veulent voir des défauts là où il y a des qualités ………….

 

logo-FB-archives.png3. Points forts face aux deux concurrents principaux

Google+, c’est un ensemble de fonctions, plus ou moins innovantes par rapport à la concurrence. Voici une petite revue de détail de celles qui font la force du nouveau bébé de Google.

 

Google ou l’esprit de la simplicité.

Vous détestez les profils à la facebook avec 15 pages différentes, 50 options par page, et des paramétrages hasardeux ? Ici, c’est tout le contraire. Le profil est ultra-facile à administrer.  En effet, votre « Bio » est modifiable en cliquant simplement sur « modifier la visibilité des personnes » puis sur chaque catégorie. Par exemple, en cliquant ensuite sur « lieux où vous avez vécu », il suffit d’une seconde pour rendre cette information accessible à quelques cercles, à tous, à certaines personnes ou … à personne ! Car oui, si Google avait annoncé que les profils seraient publics, chose relayée à grand renfort de jérémiades par les médias, il n’y a que votre nom et votre photo de profil (pour vous retrouver) qui le sont vraiment. Tout ce qu’il contient est ensuite verrouillable à souhait, de façon simple et rapide.

 

Les Cercles ou la gestion simplifiée de la confidentialité

C’est sans aucun doute le gros plus de Google plus (elle était facile celle là, je vous l’accorde !). En effet, ce système simple permet de créer des groupes et de les administrer par simple glissé-déposé de vos contact dans les différents cercles créés. Ici, Google prend un très gros point d’avance sur Facebook en terme de confidentialité où les groupes sont assez fastidieux à gérer.

 

Adieu MP, messages groupés et consorts. Bonjour publication à vue limitée.

Toujours dans un esprit de simplicité maximale et d’intuitivité, Google Plus ne connait pas le message privé ou le message multiple et participatif. Ou plutôt il change de ce que nous connaissons. En effet, ici, il suffit de taper son statut et d’indiquer en dessous un seul contact pour en faire un message privé ou quelques contacts pour en faire un message multiple participatif. L’intérêt ? Vous n’avez pas à aller voir d’abord votre flux d’actualité, puis vos messages. Ils sont tous regroupés dans votre flux, et dans vos notifications, ce qui fait, au quotidien, gagner pas mal de temps lorsqu’on a plusieurs messages privés lancés avec diverses personnes ;-)

 

twitter-oiseau.pngAsymétrie, ou comment réconcilier Twitter et Facebook dans un seul et même monde.

Si Facebook oblige à être « amis » et donc à avoir une certaine réciprocité, Twitter permet pour sa part de suivre les personnes dont vous jugez les publications publiques intéressantes.

Avec Google Plus, c’est un peu la réunion des deux, puisque quand vous envoyez une invitation, vous pouvez ajouter quelqu’un à un ou plusieurs cercles (comme les amis, qui vous ajouterons à leur tour à leurs propres cercles lorsqu’ils accepteront votre invitation). Mais vous pouvez aussi vous « abonner » aux publications publiques de personnes que vous « connaissez » ou dont vous appréciez les publications pour leur qualité ou toute autre raison qui vous est propre. C’est sans aucun doute une grande force de G+ puisque cela permet par exemple à certains utilisateurs d’utiliser ce service comme un blog ou un Twitter amélioré, tout en l’utilisant aussi comme un réseau social (via les limitations de publication) et donc de gagner encore et toujours du temps par rapport à des services qui seraient dissociés.

 

Barre de notification interactive intégrée dans toutes vos applications Google.

La barre de notification de Google+ est super ! Elle permet en effet d’interagir avec les notifications sans forcément se rendre sur Google+ pour cela. Je m’explique.

Que vous vous trouviez dans Google+, GMail, GDocs, iGoogle, Google Agenda ou Google Reader pour ne citer que ceux que j’utilise le plus, vous avez en haut la barre de notifications Google Plus qui est visible. Quand une nouvelle notification apparait, vous pouvez y réagir directement depuis cette barre. Par exemple, quelqu’un a mis un commentaire à votre statut, vous pouvez lui répondre directement dans la barre de notification. Mieux, vous pouvez même, depuis cette barre, publier un statut et en gérer l’intégralité de la confidentialité ! Bref, tout est fait pour vous permettre de garder un œil sur ce qu’il se passe sur G+ où d’y publier des choses, sans avoir à vous rendre expressément du Google Plus pour le faire. Un gros plus pour encourage les utilisateurs à y être actif au quotidien !

 

L’appli smartphone déjà sur les rails.

Et oui, alors que G+ n’est encore qu’une beta semi-publique et que le projet existe depuis à peine plus d’un mois, l’application pour iOS et Android est déjà publiée ! De quoi reprendre vos réflexes « Facebookiens » avec ce nouveau support.

 

logo-FB.pngVisio et audio pour le t’chat sinon rien.

Oui, c’était le gros point fort de Google Plus à sa sortie, le tout jusuqu’à 10 en même temps s’il vous plait ! Et c’est ce qui permet aujourd’hui aux utilisateurs de Facebook de profiter de visio (via Skype), puisque monsieur Zuckerberg n’a jugé bon d’offrir ce service qu’en réponse au concurrent nouvellement venu. Cela laisse imaginer l’esprit du bonhomme et sa volonté de développer ce qui plait et non pas uniquement ce qui permet de faire face …

 

La limitation c’est fini.

Marre de devoir raccourcir à outrance vos publications Twitter ? Marre quand vous voulez détailler les emmerdes qui vous tombe dessus de devoir publier 3 statuts Facebook par limitation du nombre de caractère ? Oubliez cela avec Google Plus ! Si vous voulez publier votre roman dans un statut, vous pouvez ;-)

 

Un écosystème qui promet encore de bien jolies choses.

Alors que Google+ utilise déjà de belles applications de Google (Picasa, GTalk, GMail ou Google +1 entre autres), l’écosystème Google promet encore de belles évolutions possibles au système. On peut facilement imaginer poster un document word et le visualiser directement au sein du flux via Google Docs, créer un évènement en en indiquant le lieu et lancer un calcul de l’itinéraire via Google Maps ou même encore intégrer les flux RSS surveillés via Google Reader directement dans le flux afin de tout centraliser. Les possibilités sont nombreuses et gageons que Google saura les implémenter au fil du temps !

 

La pénurie de place, le meilleur ami du lancement ?

Un réseau social peut il aujourd’hui espérer concurrencer FaceBook ou Twitter ? Sans y répondre, je peux dire que Google a en tout cas réussi son lancement en faisant parler de G+ partout, et en créant artificiellement une demande via la pénurie maitrisée de places libres.

 

4. Points faibles face aux deux concurrents principaux

Quelques habitudes à chambouler (MP, …)

Google+ c’est une nouvelle façon de penser certains grands classiques, tels que les messages privés ou la gestion des personnes qui peuvent voir ce que l’on publie. Si les idées sont excellentes (voir partie précédente), il faut avouer que cela risque de déstabiliser l’utilisateur lambda de prime abord. Moi-même, pourtant assez technophile, ai cherché le fameux bouton « MP » avant de penser qu’il n’était tout simplement plus nécessaire. Mais bon, quand on voit à quel point les gens sont habitués à leurs petites habitudes, on peut se demander quand même s’il ne s’agit pas d’un risque trop gros après 2 échecs.

 

twitter-logo.pngUne concurrence bien établie et un manque de nouveautés pour s’en différencier.

Face à ses concurrents, force est de constater que Google+ n’apporte par grand-chose de neuf ! Il est certes plus intuitif que Facebook, moins limitatif que le micro bloging offert par Twitter et mieux intégré aux autres pages de notre quotidien (Google, GMail, …), mais il reste pour le moment un Facebook like et l’on a souvent tendance à y poster la même chose, ce qui fait irrémédiablement doublon. Reste à savoir si les utilisateurs migreront vers G+ en abandonnant Facebook/Twitter, garderont les deux en parallèle (Google+ offrant quand même quelques possibilités absentes de Facebook ou Twitter) ou resteront sur ce qu’ils utilisent actuellement, offrant un Google un nouvel échec dans le social malgré de bonnes idées.

 

Une publicité pas toujours du meilleur aloi

Avec le relai fait par certains médias, sans détailler, des profils obligatoirement publics ou encore d’un Google qui pourrait tout savoir de nos vies (Facebook n’est il pas la même menace ?), Google Plus jouit d’une réputation déjà mitigée auprès du grand public alors même qu’il n’est qu’en phase de test.

 

La pénurie de place, le pire ennemi du lancement ?

Un réseau social sans ses amis est il utile ? La réponse est sans conteste NON ! Et si la pénurie a permis à Google Plus de faire parler de lui à son lancement, elle est aujourd’hui, après à peine plus d’un mois de vie, sans doute la pire ennemie du réseau social by Google. En effet, bon nombre d’utilisateurs n’utilisent déjà plus le service, juste parce que leurs amis n’ont pas pu s’y inscrire. Et faire revenir ces utilisateurs sera extrêmement difficile. Il serait donc temps pour Google de passer le service en beta ouverte sous peine de se pénaliser lui-même !

  

5. Conclusion

Avant tout, il faut remarquer que pour la première fois, Google parvient à lancer avec brio son service de social network. Cette grande première permet de se dire que l’on va peut être enfin pouvoir avoir une alternative crédible à Facebook !

Ensuite, il faut garder à l’esprit que pour le moment, le projet Google + n’est qu’une Beta (une version de test et d’évaluation) semi-publique. Ainsi, le projet est amené à changer, évoluer et s’améliorer très rapidement. Pour aller dans ce sens, Google permet d’ailleurs à l’ensemble des millions d’utilisateurs inscrits de lui envoyer tout avis, remarque ou suggestion en plus des rapports de bug éventuels. C’est ce qui va permettre d’adapter le service aux attentes avec rapidité et efficacité là où Facebook patine et rivalise de lenteur avec l’escargot à chaque nouveauté demandée.

Enfin, Google Plus offre de vrais bonnes idées et un plus qualitatif indéniable face à son principal concurrent dans la gestion de la confidentialité des publications. C’est sans doute là que tout pourra se jouer. Car après avoir gouté à la facilité de limiter la visibilité de vos statuts, il devient très difficile de poster sur Facebook quelque chose que vous ne voulez pas laisser aux yeux de tous vos « amis ».

 

Rendez vous dans quelques mois pour savoir si Google Plus et ce qu’il apporte de neuf aura réussi à se faire sa place dans l’environnement déjà bien implanté et hyperconcurrentiel qu’est le réseau social.

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 16:16

Pensez à lire les épisodes précédents dans l'ordre afin de vous faire une véritable idée de notre périple et à vous abonner à ce blog pour ne pas rater les épisodes au moment de leur mise en ligne, et les photos qui les illustreront !!

Seuls les abonnés auront une grande facilité à trouver les épisodes bonus de ce voyage !

 

Après une nuit dans notre agréable camping, nous prîmes la direction de l'Autriche.

 

Quelques constats d'ordre général là encore, mais sur les autrichiens.

 

Premier constat, ils sont encore plus forts que les suisses en feux de signalisation. Car si en France, nous avons des radars de feu rouge, qui flashent parfois au orange et nous emmerdent bien, ici, tout est fait pour ne pas vous prendre en traitre, et être pédagogique. En effet, le feu vert se met à clignoter plusieurs fois avant de passer au orange puis au rouge. Il n'y a donc plus aucune excuse de le griller. Et pour le redémarrage, comme en suisse, petit feu orange avant le vert, afin d'anticiper le redémarrage.

Second constat, les autrichiens doivent pas avoir le même trou du cul que nous ! C'est en tout cas ce que nous apprennent rapidement leurs cuvettes de toilettes ! Parce que le trou, chez eux, il est devant. Ainsi, quand on pisse, parlons des choses de la vie, ça fait du bruit, c'est désagréable, et on peut pas l'éviter. Mais pire encore, quand on fait caca, bah ouais, c'est naturel, pas de honte, et bien ça tombe sur un genre de rebord pas très profond, afin que lorsque l'on veut s'essuyer, on y mette irrémédiablement les doigts dedans si l'on n'est pas extrêmement attentif à ce que l'on fait. Bref, les chiottes en Autriche, t'y vas que si t'es chiche !

Troisième chose, les autrichiens, ça aime bien leurs maisons. Elles sont super grandes (genre on pense que la taille moyenne doit bien être dans les 200m²), ça adore construire des extensions, des étages supplémentaires (parce que c'est vrai que 200m² c'est quand même un peu juste, voir même limite ridicule), et surtout, ça adore peindre la façade en couleur, la maintenir super propre, et peindre les entourages des fenêtres pour que ça fasse plus chic. Ainsi, pour le touriste français, ça donne méga envie. On voit tous les 10 mètres une pure baraque qui nous fait baver, rêver, regretter d'être français et de devoir s'endetter 25ans pour une maison somme toute beaucoup plus normale et aux dimensions bien moins généreuses.

Quatrième chose, les autrichiens adorent faire des aires d'autoroute qui déchirent, avec des jolis décors et des trucs typiques.

Enfin dernier constat, on est vraiment des vaches à lait en France. Parce l'autoroute en Autriche, c'est 7€ les 10 jours en illimité ! C'est autoroutes propres et au bitume de qualité malgré ce prix d'ami. C'est aussi un coup de la vie moins important, mais nous y reviendront avec notre visite d'un Mc Do et nos tablettes Milka.

 

Arrivés à la première ville qu'est Feldkirch, nous pensions nous y arrêter pour un peu de tourisme, la ville étant qualifiée par les connaisseurs d'agréable.

Néanmoins, après une petite pause repas, notre passage par les axes principaux ne nous ont pas convaincus de nous y arrêter. Nous avons donc préféré poursuivre en direction de la ville d'Innsbruck, que nous savions vraiment jolie.

 

Photos ici : Photos : Ici photos.

 

Arrivés sur place, nous trouvons refuge pour notre voiture, dans le frais parking souterrain de l'hôtel Hilton, ce qui fût un soulagement aux vues de températures extérieures.

 

Dès la sortie, surprise avec une jolie fontaine originale.

En effet, la grosse boule de marbre y est maintenue en "lévitation" par l'eau sous pressions injectée en dessous. Il est donc possible de jouer avec, de l'arrêter, de la faire tourner dans le sens de son choix.

 

Photo ici : Photos : Ici photos.

 

Passé ce petit moment de gaminerie, nous reprenons la visite de la ville par la place juste en face, toute en grès blanc (enfin on pense), superbe, avec des petits jets d'eau et une porte de l'époque de l'empire (enfin, on pense aussi ...).

Après quelques photos, nous prenons une première pose amplement méritée vue la chaleur accablante, dans un petit magasin dénommé très astucieusement "baguette". Les français gourmands que nous sommes n'en avaient pas besoin de plus pour succomber et y entrer.

4 pâtisseries (pas chacun, nous sommes resté raisonnables) et deux boissons plus tard, nous ressortons, avec le sentiment d'en avoir eu bien plus pour notre argent que nous n'en aurions eu en France.

 

Passage par une seconde porte, et quelques photos, ainsi que par la carterie pour y acheter quelques cartes postales.

 

Après plusieurs rues décevantes, nous décidons de rebrousser chemin en direction d'un clocher visible à l'opposé.

Grand bien nous en prit car nous tombâmes sur la place principale, avec un fontaine pour faire boire les chiens, une gentille madame qui nous donna une gamelle de fortune pour nous simplifier la vie, et une très belle église, là encore richement décorée. Mais plus encore, c'est ce quartier ancien, avec ses petits commerces, ses arcades, ses façades colorées et typiques, qui nous a séduit.

Nous avons arpenté ainsi quelques rues avec grand plaisir, et surtout nous avons réussi à trouver facilement l'office de tourisme pour avoir un petit plan. D'ailleurs n'allez pas au magasin qui est en face (par la même entrée), car il est tenu par une vieille peau aigrie et grincheuse, qui n'a visiblement aucune fibre commerciale, ni même plus aucune humanité !

 

Retour à la voiture pour consulter notre nouveau meilleur ami le GPS qui sait tout, afin de trouver un camping pour la nuit.

Nous prenons là encore le plus proche et partons à sa recherche. Nous arrivons sur les hauteurs de la ville assez rapidement, près d'un très beau plan d'eau accessible depuis le camping. Nous nous y installons, sans préciser que nous avons deux chiens. Et nous avons bien fait, car sur les deux mois d'été, c'est la seule période de l'année où ils sont normalement interdits !

Comme nos poilus sont sages et silencieux, nous avons réussi à passer la nuit, sans délation et sans nous faire remarquer.

Nuit orageuse, venteuse, un peu peur quand même, car ça tonnait fort.

 

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 22:50

Bonjour à tous !

 

J'aime bien regarder les stats de mon blog : recherches, provenances, ...

 

Et là, je suis tombé sur un truc vraiment très drôle pour une recherche qui a ammené quelqu'un sur mon blog. Il est arrivé alors sur l'article castration diurne, il a du être drôlement déçu !

 

Voici sa recherche :

recherche-erotic-castration-sur-mon-blog.png

Cliquez sur l'image pour la visualiser en grand et mieux comprendre mon amusement ! ^_^

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 16:16

Pensez à lire les épisodes précédents dans l'ordre afin de vous faire une véritable idée de notre périple et à vous abonner à ce blog pour ne pas rater les épisodes au moment de leur mise en ligne, et les photos qui les illustreront !!

Seuls les abonnés pourront trouver facilement les épisodes bonus qui ne seront pas postés dans "Carnet de voyage" !!

 

Nous voici donc sur la route pour St Gall et son Abbaye.

 

Sur la route, nous apercevons de superbes rapaces, en grand nombre (à vue de nez une dizaine d'individus).

Crissement de pneu, coup de frein, embardée, et nous voila garés sur le bord de la route, sortant le matériel photo pour essayer d'immortaliser l'instant.

Le temps de tout sortir, nous ratons quelques jolis vols groupés, mais, miracle, ils sont toujours là. Direction le champ tout proche, pour essayer de leur tirer le portrait. Plutôt pas farouches, ils gardent néanmoins une distance respectable. Ne vous attendez donc pas à des images de naturaliste.

 

Photos ici : Photos : Ici photos.

 

Vous pourrez remarquer sur les photos, que certains oiseaux portent des lanières. Nous pensons donc qu'il s'agissait d'oiseaux dressés, au moins en partie. Vous pourrez également remarquer qu'il y a vraisemblablement différentes espèces, comme en témoigne les marquages sur les ailes.

 

Après cet intermède animalier, nous reprenons la route et arrivons à St Gall.

 

Là, c'est une autre paire de manche pour trouver l'office de tourisme et l'abbaye. Nous demandons à des passants, mais rien. Nous tournons et avec quelques vagues indications, trouvons miraculeusement l'abbaye ! (mais toujours pas d'office de tourisme).

Pas grave, nous avons trouvé ce que nous cherchions. Les places de parking semblent interdites, mais un habitant nous explique qu'en gros, pour les touristes, c'est quand même possible. Avec nos plaques françaises, on doit bien faire touristes, surtout que le coffre est plein à craquer. On se gare donc confiants. Grand bien nous en a pris, nous n'avons eu ni amende, ni sabot.

 

Nous voila donc arpentant le centre ancien de la ville.

Très joli, façades sympathiques, petites rues agréables, de la vie et des petits commerces, une jolie église juste à côté de l'abbaye.

 

Photos ici : Photos : Ici photos.

 

Mais rien à voir avec la beauté de l'abbaye que nous avons ensuite été visiter. Nous poussons les belles portes en bois pour tomber sur une nef dont les plafonds sont peints magnifiquement. Les ornements sont superbes, l'orgue, magnifique, bref, c'est bouche bée que nous parcourons l'intérieur de nos yeux émerveillés.

Nous ressortons, pour faire le tour et aller voir la bibliothèque qui, paraît-il, est aussi à voir. Mais là, l'entrée est payante et nous décidons donc de faire sans, surtout que les photos y sont interdites. Nous utilisons par contre leur borne internet (c'est le bon plan si vous en avez besoin et que vous passez par là).

 

Nous avons même eu droit à notre petit succès avec des touristes fous de nos chiens. Longue séance photo, éclats de rires, caresses, émerveillements et compliments. Nous aurions sans doute du faire payer tant cela était surnaturel.

 

Petit repos bien mérité après ces émotions de stars, auprès d'une terrasse de chocolaterie suisse, juste devant l'abbaye.

Nous nous sommes délectés d'un petit chocolat chaud velouté et onctueux à souhait accompagné de viennoiseries fourrées à la noisette et au chocolat et recouvertes d'éclats de noisettes. Un super méga régal !!

 

Nous nous sommes alors mit en quête d'un camping pour la nuit. Et là, merci le GPS, car les indications manquaient terriblement. Mais en fouillant un peu dans ses entrailles, nous avons trouvé la pratique fonction de recherche de point d'intérêt à proximité, contenant une vaste liste de campings. Arrivés au plus proche, nous nous sommes installés, au milieu de nos amis limaçons que nous avons gratifiés d'un petit vol plané à grand coup de sardines de tente. Superbe cadre néanmoins, bordé par un torrent et de la verdure, le tout pour une somme modique, des sanitaires propres et pas mal foutus.

 

Notons également qu'autant à la frontière française, le français est bien maitrisé, autant à partir de St Gall et pour le reste de notre voyage, l'anglais devient nécessaire pour communiquer.

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 11:25

Pensez à lire les épisodes précédents dans l'ordre afin de vous faire une véritable idée de notre périple et à vous abonner à ce blog pour ne pas rater les épisodes au moment de leur mise en ligne, et les photos qui les illustreront !!

Seuls les abonnés auront le privilège de trouver facilement les articles bonus qui ne seront pas publiés dans "carnet de voyage"

 

Nous avons commencé notre voyage au départ du Loiret, en France, et pris la direction des plateaux helvétiques.

Sur la route, par fatigue, petit camping sauvage dans un champ en bord de route française, avant de repartir vers la frontière.

Pour ce premier jour, nous avons eu la chance de voir un paysage mêlant brume et soleil levant, avec un effet de toute beauté.

 

Photos ici : Photos : ici photos.

 

Nous avons ensuite été à notre première étape : la Chaux De Fonds, en Suisse.

 

Premiers constats sur la Suisse, les autoroutes, c'est pas cher ! Certes, pour les touristes que nous sommes, de simple passage pour une toute petite journée, les 40 Francs Suisses (environ 30-35€) sont chers payés. Mais cela montre aussi que pour la population locale, se déplacer par les autoroutes est extrêmement plus abordable que dans nos propres contrées. En effet, ce tarif est celui d'un vignette donnant accès à tous les autoroutes, sans repayer ensuite quoi que ce soit, pour toute l'année civile en cours.

Second constat, les suisses, y sont super forts sur les feux de signalisation, même si nous verrons que les autrichiens sont encore plus forts que les forts suisses. ^_^ En effet, leurs feux affichent un orange avant de repasser au vert, ce qui permet d'anticiper et fluidifie d'autant le redémarrage et la circulation.

Troisième et dernier constat général, ils prennent pas mal l'€uro. Ils font la conversion un peu à notre désavantage et ne rendent pas la monnaie, mais c'est toujours mieux que de devoir se taper le change en Francs Suisses.

 

Bref, après ces quelques explications plus ou moins pertinentes, nous arrivons donc dans la charmante petite ville de la Chaux de Fond, ville connue pour être le centre horloger de la Suisse.

 

Là, direction l'office de tourisme, facilement repérable par la plus grande tour de la ville, afin de trouver ce qui concerne l'horlogerie, car c'est un peu au départ, l'objet de notre venue.

Et là, c'est le drame. Le musée est à l'opposé de là où nous sommes, et nous faisons la visite de la ville à pied. 

Point d'inquiétude, on nous donne un super petit plan qui déchire avec tout ce qu'il y a à voire dans ce charmant patelin. Nous prenons donc nos petons et les 8 pattes qui nous accompagnent, pour aller faire le petit tour pédestre de la ville. Nous prenons au préalable le soin de monter en haut de la tour pour admirer le panorama.

 

A la redescente, c'est re le drame. Nous commençons le petit tour, mais nous nous apercevons très vite que le plan est mal foutu. C'est peut être nous qui n'étions pas attentifs. Mais après vérification, il s'avère que les concepteurs n'ont pas jugé opportun de reporter l'ensemble des rues. Nous avons alors vite fait de nous retrouver 5 ou 10 rues trop loin, et d'avoir raté plein de choses.

Très vite, nous avons donc écourté ce petit tour, ce qui ne nous a pas empêché de voir de jolies choses à la Chaud de Fonds.

 

Photos ici : Photos : Ici Photos.

 

Parmi ces jolies choses, notons par exemple, un charmant petit zoo, dont l'entrée est gratuite, bien qu'interdite aux wawas. Nous avons également pu voir de très jolies façades colorées, des bâtiments au cachet indéniable, et des jolis petits parcs.

 

Enfin, notons que les suisses, et bein y sont supers sympas avec les piétons. A tel point que des fois, nous autres touristes, les emmerdons sacrément. Du genre, t'es en train de regarder ton plan, dubitatif, paumé, cherchant désespérément un panneau avec une rue que tu peux lire, et le mec, dans sa voiture, super sympa (normal, c'est un suisse), et bein il attend patiemment de savoir si tu vas traverser. Et si toi, con de français, tu reste planté là pendant 5 minutes, bah le mec y te regarde calmement, en attendant que tu lui fasses signe que t'es un looser et qu'il peut passer, parce tu ne vas jamais traverser la rue, puisque tu es paumé.

 

Nous reprenons donc la route, vers l'épisode suivant, St Gall.

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